le DIEU du CORAN n'est pas le DIEU de la bible.
Posté : 12 oct.05, 02:56
Le Dieu du Coran n'est pas le Dieu de la Bible .
Genève, 3 Octobre. ( La lettre du jour- Tribune de Genève le jeudi 8 octobre 2005 )
En titrant un article consacré au ramadan: la présence de Dieu dans la communauté musulmane, la Tribune de Genève du 1er octobre entretient une certaine confusion. En effet, si les chrétiens respectent tous les adeptes des autres religions, ils ne sont pas tenus de croire et encore moins de promouvoir des concepts religieux étrangers ou meme hostiles aux leurs. Le Dieu du Coran n'est pas le Dieu de la Bible.
L'Archevèque de Marseille, Mgr Panafieu, bien placé pour parler des relations avec l'islam puisqu'il préside le secrètariat épiscopal et habite la ville française la plus musulmane, s'est élevé récemment contre une confusion entretenue dans certains milieux catholiques: Nous avons le meme Dieu. Le prélat réfute cette formule ainsi que celle de << religion du Livre >> appliuée par l'islam aux chrétiens. La parole de Dieu n'est pas un livre, elle est vivante en la personne de Jésus-Christ .
Mgr Panafieu ajoute cet euphémisme: << Il existe une diffèrence radicale, à la racine meme des deux religions, ui rend le dialogue difficile...>>. En effet, l'islam, apparu 6 siècles après le Christ, estime ue le rabbi de Nazareth était un prophète musulman, et u'il n'est pas mort sur la croix. Du fait u'il n'y a pas d'alliance ni de péché, il n'y a pas besoin de rédemption, et l'essentiel du christianisme vole effectivement en éclats aux yeux des disciples de Mahomet.
Le Coran ne se situant pas sur le terrain biblique, il ne peut en aucun cas devenir cette sorte de variante du judéo-christianisme u'on nous présente avec angélisme: c'est déjà contre cette erreur d'interprètation ue s'élevait Saint Jean Damascène au VIIIe siècle en Syrie occupée par les musulmans, par la rédaction de son opuscule dénonçant les <<hérésies>> où la <<religion des ismaélites>> figure comme l'hérésie n° 100. Saint Thomas d'Aquin, le grand docteur de l'église, a lui aussi étudié la question et il l'aborde franchement dans le chapitre 6 de la Somme théologique dont les développements restent d'actualité dans la doctrine catholique: la tradition islamique ne revèt aucun caractère d'inspiration divine pour le chrétien , qui dispose de tout ce qui lui est spirituellement nécessaire dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
De plus, la quasi-disparition, au cours des siècles et jusqu'à nos jours, de communautés chrétiennes en terres islamisées vient par ailleurs démentir les prétentions mahométanes à la tolèrance et à la pacification qui nous sont tellement vantées dans les médias ces temps-ci. _Abbé Alain René Arbez .
Genève, 3 Octobre. ( La lettre du jour- Tribune de Genève le jeudi 8 octobre 2005 )
En titrant un article consacré au ramadan: la présence de Dieu dans la communauté musulmane, la Tribune de Genève du 1er octobre entretient une certaine confusion. En effet, si les chrétiens respectent tous les adeptes des autres religions, ils ne sont pas tenus de croire et encore moins de promouvoir des concepts religieux étrangers ou meme hostiles aux leurs. Le Dieu du Coran n'est pas le Dieu de la Bible.
L'Archevèque de Marseille, Mgr Panafieu, bien placé pour parler des relations avec l'islam puisqu'il préside le secrètariat épiscopal et habite la ville française la plus musulmane, s'est élevé récemment contre une confusion entretenue dans certains milieux catholiques: Nous avons le meme Dieu. Le prélat réfute cette formule ainsi que celle de << religion du Livre >> appliuée par l'islam aux chrétiens. La parole de Dieu n'est pas un livre, elle est vivante en la personne de Jésus-Christ .
Mgr Panafieu ajoute cet euphémisme: << Il existe une diffèrence radicale, à la racine meme des deux religions, ui rend le dialogue difficile...>>. En effet, l'islam, apparu 6 siècles après le Christ, estime ue le rabbi de Nazareth était un prophète musulman, et u'il n'est pas mort sur la croix. Du fait u'il n'y a pas d'alliance ni de péché, il n'y a pas besoin de rédemption, et l'essentiel du christianisme vole effectivement en éclats aux yeux des disciples de Mahomet.
Le Coran ne se situant pas sur le terrain biblique, il ne peut en aucun cas devenir cette sorte de variante du judéo-christianisme u'on nous présente avec angélisme: c'est déjà contre cette erreur d'interprètation ue s'élevait Saint Jean Damascène au VIIIe siècle en Syrie occupée par les musulmans, par la rédaction de son opuscule dénonçant les <<hérésies>> où la <<religion des ismaélites>> figure comme l'hérésie n° 100. Saint Thomas d'Aquin, le grand docteur de l'église, a lui aussi étudié la question et il l'aborde franchement dans le chapitre 6 de la Somme théologique dont les développements restent d'actualité dans la doctrine catholique: la tradition islamique ne revèt aucun caractère d'inspiration divine pour le chrétien , qui dispose de tout ce qui lui est spirituellement nécessaire dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
De plus, la quasi-disparition, au cours des siècles et jusqu'à nos jours, de communautés chrétiennes en terres islamisées vient par ailleurs démentir les prétentions mahométanes à la tolèrance et à la pacification qui nous sont tellement vantées dans les médias ces temps-ci. _Abbé Alain René Arbez .