La Toussaint atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite : elle est transformée. Tous nous sommes appelés à ressusciter un jour avec le Christ, à être associés à sa gloire éternelle, à son bonheur sans fin. « Ce que nous serons ne paraît pas encore clairement ; mais nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » (2nd lect.). Avec tous les saints, c’est-à-dire tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont accepté de se laisser saisir et transformer par l’amour rédempteur, nous exulterons devant la face de Dieu : « Ils étaient cent quarante-quatre-mille, douze mille de chacune des douze tribus d’Israël, foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main. Et ils proclamaient d’une voix forte : “Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau !” »
Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Sophrony, Starets, Eds. Présence 1975, p. 360)
Bien des gens ont l'impression que les saints sont loin de nous. Ils sont loin de ceux qui se sont eux-mêmes éloignés, mais ils sont très proches de ceux qui gardent les commandements du Christ et qui ont la grâce du Saint Esprit. Dans les cieux, tout vit et se meut par le Saint Esprit ; mais le Saint Esprit est le même aussi sur la terre. Il est présent dans notre Église : il agit dans les sacrements ; nous sentons son souffle dans la sainte Écriture. Il vivifie les âmes des croyants. Le Saint Esprit unit tous les hommes, et c'est pourquoi les saints nous sont proches. Lorsque nous les prions, ils entendent nos prières par le Saint Esprit, et nos âmes sentent alors qu'ils prient pour nous.
Les saints vivent dans l'autre monde, et là, par le Saint Esprit, ils voient la gloire de Dieu et la beauté du visage du Seigneur. Dans le même Esprit Saint, les saints voient notre vie et nos actions. Ils connaissent nos peines et entendent nos prières ardentes. Tant qu'ils vivaient sur terre, c'est du Saint Esprit qu'ils apprenaient l'amour de Dieu. Celui qui garde l'amour sur terre passe avec lui dans la vie éternelle, au Royaume des cieux, où l'amour grandit et devient parfait. Et si, déjà ici-bas, l'amour ne peut pas oublier son frère, alors combien plus les saints ne nous oublient pas et prient pour nous !...
Les saints étaient des hommes pareils à nous tous. Beaucoup d'entre eux ont été de grands pécheurs. Mais par leur repentir, ils sont parvenus au Royaume des cieux où tous vivent maintenant, là où se trouvent le Seigneur et sa Mère toute-pure. C'est là, dans cette merveilleuse et sainte assemblée réunie par le Saint Esprit, que mon âme est attirée.
La sainteté n'est pas tant un état qu'un devenir.
Le saint n'est pas celui qui peut se regarder soi-même et dire "voilà, je suis parfait", car seul Dieu peut faire cela.
Le saint est au contraire celui qui a le regard tourné vers Dieu et qui s'efforce tant qu'il peut de devenir semblable à Lui.
Voilà pourquoi il ne faut désespérer de devenir saint: à vrai dire, je peux être saint maintenant, et le rester pour toujours.
Restons profondément attaché au Christ dans la prière et l'Église.
Soutenons-nous les uns les autres davantage, car le Christ n'aurait pas voulu une Église si c'était pour que chacun fasse son petit chemin tout seul, mais c'était pour passer par chacun de nous vers les autres.
VexillumRegis a écrit :Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Sophrony, Starets, Eds. Présence 1975, p. 360)
Lorsque nous les prions, ils entendent nos prières par le Saint Esprit, et nos âmes sentent alors qu'ils prient pour nous.
Non, c'est faux!
Il n'ont pas besoin de nos prières, en plus elles ne leur sont pas du tout communiquées.
alors combien plus les saints ne nous oublient pas et prient pour nous !...
Non, ils sont occupés à autre chos; et il leur est interdit de nous donner le sentiment que nous pouvons nous reposer sur eux.
Seigneur et sa Mère toute-pure.
Il n'y a pas de majuscule à "mère".
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Je ne suis pas venu depuis quelques jours, mais, je voulais vous dire que vos échanges me font parfois rire et parfois réfléchir. Car, c'est ce genre d'échange qui me fait comprendre à quel point les gens sont différents et comment le dialogue, l'échange et le respect sont important. Vous avez une chose en commun, vous voulez connaître la vérité, et je vous comprend parfaitement et je crois que ces avec des échanges que nous arriveront à véritablement comprendre le sens des écritures.
a Jusmon de M. & K
Si c'est tout ce que tu as à répondre!
Si tu l'aurais dit (Symboles des Apotres) tu aurais remarquer ,la communion des saints .Allez ,a genoux et fais le devant le crucifix
Je ne suis pas venu depuis quelques jours, mais, je voulais vous dire que vos échanges me font parfois rire et parfois réfléchir.
T'en mieux ,t'en mieux :autrefois je plaçais encore plus de détails bibliques et de références et là ,ils y en avait qui sautais dans les pompoms
Amitiés a toi
atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite : elle est transformée. Tous nous sommes appelés à ressusciter un jour avec le Christ, à être associés à sa gloire éternelle, à son bonheur sans fin. « Ce que nous serons ne paraît pas encore clairement ; mais nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » (2nd lect.). Avec tous les saints, c’est-à-dire tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont accepté de se laisser saisir et transformer par l’amour rédempteur, nous exulterons devant la face de Dieu : « Ils étaient cent quarante-quatre-mille, douze mille de chacune des douze tribus d’Israël, foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main. Et ils proclamaient d’une voix forte : “Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau !” » 
