ahasverus a écrit :Le probleme avec l'Islamistophobie c'est que les supporters de l'Islam la confondent tres vite avec Islamophobie. Ca leur permet de faire taire.
C'est comme ceux qui accusent d'anti semitisme les accusations de racisme de l'Etat d'Israel.
Critiquer la politique de capottes du vatican n'a rien de different avec critiquer les travers de l'Islam fondamentaliste.
Je pense que le débat de fond doit être appréhendé selon l'intention d'ahasverus. Jecrois Proserpina que tu interfères avec une citation d'ahasverus qui provient d'une autre discussion. Ici, il pose un vrai problème qui mérite qu'on y réfléchisse.
Nous vivons en effet une époque de grande frilosité et de grande confusion. Ahasverus mentionne que le phénomène n'est pas propre à l'islam, mais également au judaïsme et au catholicisme. J'ajouterais qu'on assiste aussi à une critique peu mesurée des évangéliques aussi.
Je m'explique sur ce que je crois avoir compris de l'intervention d'Ahasverus.
Critiquer Israël et sa politique, peut-il encore se faire comme on le fait ailleurs dans nos démocraties sans qu'on soit systématiquement accusé d'antisémitisme ?
Il y aurait alors des exceptions à la liberté critique normale et du droit de s'exprimer sur "tout et sur rien".
La Logique veut qu'on sépare les choses... c'est-à-dire qu'on procède de manière dichotomique (un peu comme Platon le propose dans ses dialogues,cf. Le Politique ou Le Sophiste). Descartes faisait de même beaucoup plus tard car il était à bonne école !
La critique de l'islamisme ne peut être écarté à priori de notre champ réflexif comme c'est le cas de tous les "-ismes".
Tout chrétien, depuis la naissance du mahométisme, a toujours été interpelé par la violence revendiquée dans le coran comme moyens valables en soi qui peut être exercée contre "ceux du dehors". Certes, j'accepte avec joie que des penseurs actuels musulmans de tendance libérale (au sens théologique) interprètent ces textes à l'aune de la modernité, mais ils ne sont pas très représentatifs et font figure d'exception.
Il est nécessaire de faire entendre à tous leur voix, leurs interprétations car tous lesjours on assiste à des "prédicateurs" formés aillleurs venir dans nos pays pour "raviver la flamme de la haine.
Les évènements actuels de la Région parisienne sont contagieux ; Toulouse, Rennes, Marseille etc. et l'on sait que des "prêcheurs islamistes" récupèrent ces jeunes et les organisent !
Ce sont des faits qu'on nepeut occulter parce qu'on est soi-même "optimiste". L'aveugelement nous desservirait ici et est dangereux !
Le problème dans nos pays, ce n'est pas le judaïsme confiné à la politique israélisenne, ni le christianisme (catholique ou autre), mais bien l'islam.
Quel islam voulons-nous dans nos pays ?
Apprenons à vivre avec ceux qui entrent en dialogue et soyons fermes à l'égard des autres. Des limites ne peuvent être franchies sous peine de rompre le "Contrat Social" de nos démocraties !
Bien sûr on n epeut généraliser et être excessif ! mais ce qu'Ahasverus est aussi un fait dont nos pouvons prendre connaissance par nous-mêmes: en lisant le coran tout simplement.
Mais en le lisant on s'achoppe toujours devant de grandes difficultés de compréhension: il n'st pas très agréagle de lire que les chrétiens sont fustigés et méprisés en toutes lettres.
Comprenne qui peut!
Ces interrogations doivent être mises sur le boisseau et c'est à bon droit que les"musulmans" doivent répondre,quitte à interpréter !
Je ne crois pas que l'islam porte en soi la décadence ! Ahasverus l'a-t-il écrit comme cela ? Moi, je ne l'ai pas lu. Mais c'est exagéré de tout façon.
Mais ilcomprote une violence à l'égard du christianisme, du judaïsme
et surtout de l'athéisme que nous ne pouvons admettre ! Il faut le leur dire ! Ils doivent donc obligatoirement réinterpréter le coran, sous peine de conflits permanents dans nos sociétés, sauf si celles -ci s'islamisent !
Cependant, c'es tpas fini, lire le coran, apprend-on, n'stpas suffisant, il faut encore connaitre les Ecoles d'interprétation ET les Hadiths.
Ca secomplique davantage car tous ne sont pas traduits et à la portée de l'occidental moyen. Autrement dit, avoir une réponse claire, c'estpas pour demaine.
Nous aimerions tant que des voix de plus en plus nettes s'élèvent contre les fondamentalistes, mais les modérés semblent aphones ou absents.
Esqt-il raisonnable de penser qu'ils sont sourds à nos interrogations ? Ne voient-ils pas le danger ? Je n'ose le penser.
L'extrémisme est "humain" et se retrouve partout en situation de crise ! mais lorsqu'il est dans les fondations religieuses ? Le djihad est un des piliers de l'islam et ce n'est qu'assez récemment qu'on en parle de manière "spirituelle", le combat contre soi, contre ses propres maux et déviations... mais on en parle beaucoup trop peu de par le monde !
La réflexion doit se poursuivre...
Bien à toi.