HADÈS / SHÉOL
Posté : 28 déc.03, 20:19
HADÈS
Transcription française usuelle du mot grec haïdês, qui signifie peut-être " le lieu invisible ". Le mot " hadès " figure dix fois dans les manuscrits les plus anciens des Écritures grecques chrétiennes. - Mt 11:23 ; 16:18 ; Lc 10:15 ; 16:23 ; Ac 2:27, 31 ; Ré 1:18 ; 6:8 ; 20:13, 14.
Haïdês dans ces versets est traduit par " enfer " dans la Bible de Sacy (" enfers " dans Lc 10:15) et dans la Bible de Glaire et Vigouroux (" enfers " dans Mt 11:23). Des versions modernes mettent, au lieu d'" enfer ", " monde des morts " et " séjour des morts " (BFC [sauf Mt 16:18] ; Sg) ou " Hadès ". (Jé ; Os ; Pl.)
La Septante, version grecque des Écritures hébraïques (de la Genèse à Malaki), utilise 73 fois le mot " hadès ", dont 60 fois pour rendre l'hébreu she´ôl, habituellement transcrit par " shéol ". Luc, le rédacteur divinement inspiré des Actes, montra sans équivoque qu'hadès est l'équivalent grec de shéol lorsqu'il traduisit la citation que Pierre avait faite de Psaume 16:10 (Ac 2:27). Réciproquement, neuf traductions hébraïques modernes des Écritures grecques chrétiennes rendent hadès par " shéol " en Révélation 20:13, 14, tandis que la version syriaque emploie le terme apparenté shioul.
Sauf deux exceptions, chaque fois qu'il est employé dans les Écritures grecques chrétiennes, le terme hadès est associé à la mort, soit dans le verset lui-même, soit dans le contexte immédiat ; les deux autres cas sont discutés au paragraphe suivant. Hadès ne désigne pas une tombe individuelle (gr. : taphos et mnêma) ni une tombe de souvenir individuelle (gr. : mnêméïon), mais la tombe où vont tous les humains, où les gens morts et enterrés deviennent invisibles. Ce terme a donc la même signification que son équivalent " shéol ", et cela ressort nettement d'une analyse de son emploi dans les passages où il apparaît.
Dans le premier de ces passages, Matthieu 11:23, Jésus Christ, réprimandant Capernaüm pour son incrédulité, utilise le mot hadès pour illustrer à quelle profondeur d'avilissement cette ville descendrait, par opposition à la hauteur du ciel, hauteur à laquelle elle avait été élevée grâce au ministère que Jésus y avait accompli. On trouve un passage parallèle en Luc 10:15. On note un emploi similaire du mot shéol en Job 11:7, 8.
SHÉOL
Tombe commune aux hommes ; pas une tombe individuelle (héb. : qèvèr, Jg 16:31 ; qevourah, Gn 35:20 ; gadhish, Jb 21:32).
Cette référence est du livre étude perspicace
Transcription française usuelle du mot grec haïdês, qui signifie peut-être " le lieu invisible ". Le mot " hadès " figure dix fois dans les manuscrits les plus anciens des Écritures grecques chrétiennes. - Mt 11:23 ; 16:18 ; Lc 10:15 ; 16:23 ; Ac 2:27, 31 ; Ré 1:18 ; 6:8 ; 20:13, 14.
Haïdês dans ces versets est traduit par " enfer " dans la Bible de Sacy (" enfers " dans Lc 10:15) et dans la Bible de Glaire et Vigouroux (" enfers " dans Mt 11:23). Des versions modernes mettent, au lieu d'" enfer ", " monde des morts " et " séjour des morts " (BFC [sauf Mt 16:18] ; Sg) ou " Hadès ". (Jé ; Os ; Pl.)
La Septante, version grecque des Écritures hébraïques (de la Genèse à Malaki), utilise 73 fois le mot " hadès ", dont 60 fois pour rendre l'hébreu she´ôl, habituellement transcrit par " shéol ". Luc, le rédacteur divinement inspiré des Actes, montra sans équivoque qu'hadès est l'équivalent grec de shéol lorsqu'il traduisit la citation que Pierre avait faite de Psaume 16:10 (Ac 2:27). Réciproquement, neuf traductions hébraïques modernes des Écritures grecques chrétiennes rendent hadès par " shéol " en Révélation 20:13, 14, tandis que la version syriaque emploie le terme apparenté shioul.
Sauf deux exceptions, chaque fois qu'il est employé dans les Écritures grecques chrétiennes, le terme hadès est associé à la mort, soit dans le verset lui-même, soit dans le contexte immédiat ; les deux autres cas sont discutés au paragraphe suivant. Hadès ne désigne pas une tombe individuelle (gr. : taphos et mnêma) ni une tombe de souvenir individuelle (gr. : mnêméïon), mais la tombe où vont tous les humains, où les gens morts et enterrés deviennent invisibles. Ce terme a donc la même signification que son équivalent " shéol ", et cela ressort nettement d'une analyse de son emploi dans les passages où il apparaît.
Dans le premier de ces passages, Matthieu 11:23, Jésus Christ, réprimandant Capernaüm pour son incrédulité, utilise le mot hadès pour illustrer à quelle profondeur d'avilissement cette ville descendrait, par opposition à la hauteur du ciel, hauteur à laquelle elle avait été élevée grâce au ministère que Jésus y avait accompli. On trouve un passage parallèle en Luc 10:15. On note un emploi similaire du mot shéol en Job 11:7, 8.
SHÉOL
Tombe commune aux hommes ; pas une tombe individuelle (héb. : qèvèr, Jg 16:31 ; qevourah, Gn 35:20 ; gadhish, Jb 21:32).
Cette référence est du livre étude perspicace