colombe a écrit :j'ai décidé il y a quelques jours de pardonner à une personne tous ses actes de violence, ses mensonges et sa calomnie. ce fut une décision intellectuelle pour pouvoir passer moi à autre chose. alors bien sur, pour l'instant, j'ai l'impression que rien ne suit en moi, sauf peut être que quand j'y pense, je dis à mon pauvre esprit malade: du calme, tu as pardonné, arrete de te faire du violon avec celà.
Quel est le contraire du pardon ?
La rancune.
En vouloir à quelqu'un, c'est croire qu'il sera encore une source de nuisance, ne plus miser sur lui, s'en méfier grandement.
Pardonner, c'est soit (re)faire crédit, soit concevoir sa nuisance autrement.
Dans ton cas, il semble qu'il s'agisse d'une déception personnelle.
Tu attendais du plaisir et c'est la souffrance qui est venue.
N'attends pas de plaisir de cette personne.
Si tu ne peux accepter le non plaisir que cette personne fera, alors éloigne-toi sans lui en vouloir.
Tu pourras positiver ce que tu as vécu en cherchant à comprendre ce que cette expérience t'aura apportée.
Si tu crois que, malgré la souffrance donnée, cette personne te donnera le plaisir espéré parce que tu lui pardonnes, tu te leurres.