Dieu et ses conséquences
Posté : 11 nov.05, 08:58
Comme il n'y a pas de preuves de l'existence de Dieu ou de sa non-existence, un critère interessant qui nous reste pour faire pencher la balance d'un côté plutôt que de l'autre reste les conséquences de la croyance et les conséquences de la non-croyance. Je me lance sur les conséquences de la croyance :
La croyance en Dieu accoutume le croyant à l'idée qu'il n'est pas maître de son propre destin ; Persuadé que tout dépend de la volonté divine, le croyant n'est plus qu'un fétu de paille qui se laisse flotter au gré du courant à la surface du fleuve de la vie, il refuse de prendre sa destinée en main pour s'en remettre passivement au cours des choses. Dieu est donc un ami de la misère, de la résignation, de la soumission ; la négation même de ce qui permet d'avoir une vie digne de ce nom.
La croyance en Dieu réprime toute curiosité intellectuelle ; en expliquant tout par Dieu, on coupe court à la discussion. Croyez vous que l'on aurait faite toutes ces découvertes scientifiques si les scientifiques s'étaient dits <<Pas la peine de chercher à comprendre, c'est Dieu!>> Heureusement que des hommes plus lucides que ca existent et qu'ils font progresser l'humanité à grands pas.
La croyance en Dieu crée un sentiment d'orgueil chez le croyant en tant qu'il est persuadé d'être une créature issue d'une intelligence parfaite en tous points. Il pourra donc toujours se dire : << Dieu m'a créé donc c'est que je dois valoir quelquechose! >> Penser que nous ne sommes points si parfaits qu'il soit possible que nous ne soyons l'oeuvre d'aucune intelligence, mais seulement de la nature, est une forme d'humilité ; c'est nous prendre pour ce que nous sommes : des animaux, et nous laisser la charge de devenir humains. C'est se dire qu'on ne donne pas naissance à des hommes, mais qu'on le devient par notre éducation et notre sens moral.
La croyance en Dieu entretient la peur et la culpabilité. Peur du châtiment divin et culpabilité lorsque l'on arrive pas à s'en tenir aux règles de vie très strictes imposées par les religions en général. Le croyant pense que s'il fait le mal il sera puni pour l'éternité. Comment alors savoir s'il fait le bien par altruisme désinteressé ou seulement par crainte, par prudence? Tous ces croyants qui affirment que les athées n'ont aucune morale ne sont ils pas la preuve que leur peur a littéralement étouffé leur altruisme véritable et qu'ils ne sont plus que des pantins éffarouchés par l'imagination d'un père célèste tout puissant qui les jugera?
La croyance en Dieu accoutume le croyant à l'idée qu'il n'est pas maître de son propre destin ; Persuadé que tout dépend de la volonté divine, le croyant n'est plus qu'un fétu de paille qui se laisse flotter au gré du courant à la surface du fleuve de la vie, il refuse de prendre sa destinée en main pour s'en remettre passivement au cours des choses. Dieu est donc un ami de la misère, de la résignation, de la soumission ; la négation même de ce qui permet d'avoir une vie digne de ce nom.
La croyance en Dieu réprime toute curiosité intellectuelle ; en expliquant tout par Dieu, on coupe court à la discussion. Croyez vous que l'on aurait faite toutes ces découvertes scientifiques si les scientifiques s'étaient dits <<Pas la peine de chercher à comprendre, c'est Dieu!>> Heureusement que des hommes plus lucides que ca existent et qu'ils font progresser l'humanité à grands pas.
La croyance en Dieu crée un sentiment d'orgueil chez le croyant en tant qu'il est persuadé d'être une créature issue d'une intelligence parfaite en tous points. Il pourra donc toujours se dire : << Dieu m'a créé donc c'est que je dois valoir quelquechose! >> Penser que nous ne sommes points si parfaits qu'il soit possible que nous ne soyons l'oeuvre d'aucune intelligence, mais seulement de la nature, est une forme d'humilité ; c'est nous prendre pour ce que nous sommes : des animaux, et nous laisser la charge de devenir humains. C'est se dire qu'on ne donne pas naissance à des hommes, mais qu'on le devient par notre éducation et notre sens moral.
La croyance en Dieu entretient la peur et la culpabilité. Peur du châtiment divin et culpabilité lorsque l'on arrive pas à s'en tenir aux règles de vie très strictes imposées par les religions en général. Le croyant pense que s'il fait le mal il sera puni pour l'éternité. Comment alors savoir s'il fait le bien par altruisme désinteressé ou seulement par crainte, par prudence? Tous ces croyants qui affirment que les athées n'ont aucune morale ne sont ils pas la preuve que leur peur a littéralement étouffé leur altruisme véritable et qu'ils ne sont plus que des pantins éffarouchés par l'imagination d'un père célèste tout puissant qui les jugera?