les chretiens sont-ils heureux sous le judaisme?
Posté : 16 déc.05, 04:20
Les juifs qui croient au royaume des juifs
Les membres de l'Association « Les témoins de Jéhovah » croient à l'Ancien et au Nouveau Testaments, refusent le service militaire, se considèrent comme les premiers chrétiens et disent que les Haridims les traitent avec violence
Par: Haroun Tehawko
Source: www.nana.co.il
Israeli Commentaire
9/3/2005
Les membres de l'Association « Les témoins de Jéhovah » en Israël se plaignent depuis plusieurs années des menaces et des harcèlements des organisations religieuses, notamment l'organisation « Yad Lahim » (Main de l'amitié) hostile au prosélytisme : Ils leur crachent dessus, les menacent avec des revolvers, les aspergent de peinture et d'eau et les renvoient de leur travail.
Aïran Katri, membre de l'Association « Les témoins de Jéhovah », qui croit à la fois à l'Ancien et au Nouveau Testaments, dit : « Ils nous pourchassent et cherchent à nous détruire. Nous ne sommes pas un groupe qui présente en offrande des chats à une idole païenne. Tout ce que nous voulons c'est vivre, car nous croyons à la clémence et en Dieu ». Il ajoute que les membres de « Yad Lahim » ne comprennent pas leurs croyances : « Ils traquent tous les jours certains membres de notre groupe. Ils les menacent et cherchent à leur porter atteinte pour qu'ils arrêtent de croire en Dieu ».
Il dit que « Yad Lahim » veut influer sur la conscience publique pour contrer l'effet du prosélytisme chrétien-christianisant sur les juifs en Israël. Cette organisation publie tous les jours, partout en Israël, des annonces dans lesquelles elle prévient : « Vous les juifs, faites attention au groupe de missionnaires en Israël. Ils sont parfaitement chrétiens mais se présentent comme juifs. Ils se prénomment "Les témoins de Jéhovah" et nous bernent par leurs moyens trompeurs ». Katri affirme que leur lutte contre « Yad Lahim » a témoigné d'actes de violence successifs. Il raconte : « Les Haridims de l'organisation "Yad Lahim" venaient à l'entrée de l'Association "Les témoins de Jéhovah" à Tel-Aviv et attendaient les membres de l'Association pour les harceler. Les Haridims les menaçaient, les aspergeaient de peinture et d'eau et leur donnaient des coups de pieds ». Et d'ajouter : « Un jour, deux membres de l'Association "Les témoins de Jéhovah" se sont rendus dans un appartement de la ville de Hawloun. Ils ont tenté d'expliquer aux habitants les croyances et la religion de l'Association. En réaction, un groupe de Haridims, accompagné par des hommes de main, les a rejoints. Ils les ont roués de coups et menacé de les déshabiller et de les jeter nus dans la rue. Les Haridims leur ont lancé des gaz lacrymogènes et leur ont craché dessus. Les deux hommes ont eu besoin de soins médicaux ».
Katri raconte aussi que les Haridims avaient brûlé une salle de conférences, où les membres de l'Association "Les témoins de Jéhovah" devaient se rencontrer. La salle a été fermée à cause de l'incendie. Katri met en garde : « Ils n'hésitent pas à utiliser tous les moyens. Ils menacent aussi les touristes, leur crachent dessus et les frappent. Par exemple, les membres de "Yad Lahim" se présentent sur le lieu de travail d'un membre de l'Association "Les témoins de Jéhovah" et avertissent l'employeur que s'il ne renvoie pas ce fonctionnaire, ils les agresseront ».
Katri explique : « L'Association "Les témoins de Jéhovah" est une religion à part entière. Ils sont des témoins au nom de Dieu. Jéhovah est le nom de Dieu dans l'Ancien Testament et nous croyons à l'Ancien et au Nouveau Testaments et les considérons comme une seule chose. Nous nous considérons comme un prolongement des premiers chrétiens, qui étaient les élèves de Jésus. Nous tentons d'appliquer, par nos propres moyens, la loi de Jésus et croyons qu'il y a une parfaite harmonie entre les deux. C'est une religion mondiale ».
Hegaï Cohen, membre et traducteur de l'Association "Les témoins de Jéhovah", ajoute : « Nous ne critiquons pas la religion juive. Nous proposons le salut de la Torah et le message de la Torah. Alors que nous étudiions la religion, nous avons découvert que la Torah avait subi une négligence et que les traditions l'avaient remplacée. Si vous posez une question sur Dieu à l'homme de la rue, il ne saura pas répondre ».
Cohen rappelle que chaque croyant en Israël a son propre avis. Et d'ajouter : « Chacun a ses croyances. Mais en réalité, lorsqu'on feuillette l'Ancien Testament, nous ne trouvons pas de réponse à ce qui se passera après la mort, ni sur l'existence d'un autre monde ou la résurrection des morts. Nous essayons, à travers nos croyances, de créer l'impression que Dieu s'intéresse à nous et nous tentons de sauver le monde du mal. Dieu n'a pas oublié l'objectif de la fin du monde au profit du paradis d'Eden . Nous sommes venus pour corriger les connaissances des gens, et non pour changer leur religion ».
Une petite organisation d'une centaine d'années :
L'histoire des "Témoins de Jéhovah" commence en 1870 avec la fondation d'un petit groupe inconnu spécialisé dans l'enseignement de la Torah, à Elligini en Pennsylvanie, un endroit qui se trouve actuellement à Pittsburg, aux Etats-Unis. Charles Thaiz Russel était le fondateur du groupe. En juillet 1879, celui-ci a publié le premier numéro de la revue « Observatoire de Sion pour annoncer l'existence du Messie ».
Le groupe s'est agrandi par la suite, et plusieurs communautés d'adeptes ont vu le jour dans les pays voisins, dans les années 80 du 19e siècle. En 1881, le groupe de l'Observatoire de Sion a été fondé. Il a été enregistré officiellement en 1884 et Russel en est devenu le président.
Quelques années plus tard, le groupe change de nom pour devenir « L'Observatoire ». Il est devenu responsable de l'impression des livres sacrés et des communiqués. Plusieurs ont alors commencé leur action de prosélytisme en faisant du porte-à-porte et en distribuant de la littérature de la Torah. En 1888, 50 membres seulement se sont consacrés entièrement à ces activités. Aujourd'hui, ils sont au nombre de 700 000, un peu partout dans le monde.
Le groupe « Les Témoins de Jéhovah » est arrivé en Israël vers la fin des années trente du vingtième siècle. Ses représentants se sont rendus à Ramallah et à Bethléem et ont commencé leur action de prosélytisme. Ceux qui parlaient l'hébreu en Israël étaient les premiers à avoir eu connaissance de la nouvelle religion. Avant l'établissement de l'Etat, des immigrants juifs en Israël avaient eu connaissance de ce groupe dans les pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique.
Le siège de l'Association « Les Témoins de Jéhovah » en Israël se trouve à Tel-Aviv, dans le bâtiment « Matspeh » (Observatoire), situé à l'angle des rues Nahlet Benyamin, Grozenberg et Rabinovitch. Plus de 1300 Israéliens font partie du groupe, alors que mille autres étudient actuellement cette religion mais n'ont pas encore décidé s'ils y adhéreront.
A la suite des menaces proférées par « Yad Lahim », plusieurs plaintes ont été déposées à la police. Katri affirme : « Ces choses se poursuivent lentement. La police intervenait lorsqu'ils nous menaçaient avec des revolvers ou confisquaient les sacs de nos collègues. Elle a même arrêté un ou deux suspects. Mais puisqu'il s'agit d'une question religieuse sensible, la police s'est abstenue d'intervenir ou d'y mettre doucement un terme ».
Le rabbin Shalom Dov Levshitsh, président de « Yad Lahim », affirme : « Ce groupe appelé "Les Témoins de Jéhovah" est un groupe missionnaire qui cherche à pousser le peuple juif à abandonner sa religion. Ils refusent de servir dans l'armée, ne reçoivent pas et ne font pas de dons de sang même dans les cas où la vie est en danger, et ne célèbrent pas les fêtes d'Israël. Ils exercent leur activité à travers des groupes composés de deux femmes ou hommes se déplaçant d'une maison à une autre et distribuant des documents missionnaires apparemment innocents ».
*« Les Témoins de Jéhovah » représentent-ils un danger pour les juifs en Israël ?
« L'objectif de ce groupe est de transformer tout le monde en chrétiens missionnaires. Pour cela, ils sont un danger pour le peuple d'Israël. Il est vrai qu'ils ne forcent personne à adhérer à leur idéologie, mais ils exposent leurs croyances d'une façon trompeuse. Les membres du groupe ne disent pas toute la vérité sur leurs croyances et cachent au début leur idéologie chrétienne. Une fois la vérité découverte, il est difficile de revenir en arrière, la relation étant devenue trop forte ».
*Pourquoi « Yad Lahim » fait-il usage de la violence ?
« "Yad Lahim" utilise tous les moyens légaux de propagande. Il a réussi à faire sortir certains juifs de ce groupe. Ceci se passe souvent à travers des entretiens avec le membre du groupe. Dans les cas où il est possible d'en tirer profit, "Yad Lahim" organise des manifestations devant les lieux de réunions du groupe, après avoir reçu, bien entendu, l'autorisation de la police. Il est à noter qu'aucun membre de notre organisation n'a été condamné pour une quelconque plainte, depuis la création de "Yad Lahim" il y a une cinquantaine d'années ».
Le directeur général de « Yad Lahim », le rabbin Yossef Gentz, rejette les allégations des membres de l'Association « Les Témoins de Jéhovah » selon lesquelles le gouvernement finance les activités de « Yad Lahim ». Il affirme : « Nos activités sont financées par les dons d'organisations et d'organismes en Israël et dans le reste du monde. Le gouvernement n'intervient pas et ne finance pas notre organisation. Les membres de l'Association "Les Témoins de Jéhovah" qui ont lancé ces accusations sont des menteurs ».
Katri répond aux allégations des membres de « Yad lahim » en affirmant : « Nous adoptons une position neutre vis-à-vis de l'armée et de la politique ». Selon lui, les membres de l'Association « Les Témoins de Jéhovah », partout dans le monde, ne rejoignent pas l'armée pour des raisons différentes. « Ils nous soutiennent dans certains pays et nous pourchassent dans d'autres ». Il dit que le refus de servir dans l'armée tient à la contradiction entre la foi en la religion des "Témoins de Jéhovah" et la loyauté envers l'Etat. Il ajoute : « Celui qui rejoint l'Association ne peut pas prêter le serment d'allégeance à l'Etat. Si l'Etat appliquait le système du service civil, nous l'aurions rejoint ».
Les membres de l'Association « Les témoins de Jéhovah » croient à l'Ancien et au Nouveau Testaments, refusent le service militaire, se considèrent comme les premiers chrétiens et disent que les Haridims les traitent avec violence
Par: Haroun Tehawko
Source: www.nana.co.il
Israeli Commentaire
9/3/2005
Les membres de l'Association « Les témoins de Jéhovah » en Israël se plaignent depuis plusieurs années des menaces et des harcèlements des organisations religieuses, notamment l'organisation « Yad Lahim » (Main de l'amitié) hostile au prosélytisme : Ils leur crachent dessus, les menacent avec des revolvers, les aspergent de peinture et d'eau et les renvoient de leur travail.
Aïran Katri, membre de l'Association « Les témoins de Jéhovah », qui croit à la fois à l'Ancien et au Nouveau Testaments, dit : « Ils nous pourchassent et cherchent à nous détruire. Nous ne sommes pas un groupe qui présente en offrande des chats à une idole païenne. Tout ce que nous voulons c'est vivre, car nous croyons à la clémence et en Dieu ». Il ajoute que les membres de « Yad Lahim » ne comprennent pas leurs croyances : « Ils traquent tous les jours certains membres de notre groupe. Ils les menacent et cherchent à leur porter atteinte pour qu'ils arrêtent de croire en Dieu ».
Il dit que « Yad Lahim » veut influer sur la conscience publique pour contrer l'effet du prosélytisme chrétien-christianisant sur les juifs en Israël. Cette organisation publie tous les jours, partout en Israël, des annonces dans lesquelles elle prévient : « Vous les juifs, faites attention au groupe de missionnaires en Israël. Ils sont parfaitement chrétiens mais se présentent comme juifs. Ils se prénomment "Les témoins de Jéhovah" et nous bernent par leurs moyens trompeurs ». Katri affirme que leur lutte contre « Yad Lahim » a témoigné d'actes de violence successifs. Il raconte : « Les Haridims de l'organisation "Yad Lahim" venaient à l'entrée de l'Association "Les témoins de Jéhovah" à Tel-Aviv et attendaient les membres de l'Association pour les harceler. Les Haridims les menaçaient, les aspergeaient de peinture et d'eau et leur donnaient des coups de pieds ». Et d'ajouter : « Un jour, deux membres de l'Association "Les témoins de Jéhovah" se sont rendus dans un appartement de la ville de Hawloun. Ils ont tenté d'expliquer aux habitants les croyances et la religion de l'Association. En réaction, un groupe de Haridims, accompagné par des hommes de main, les a rejoints. Ils les ont roués de coups et menacé de les déshabiller et de les jeter nus dans la rue. Les Haridims leur ont lancé des gaz lacrymogènes et leur ont craché dessus. Les deux hommes ont eu besoin de soins médicaux ».
Katri raconte aussi que les Haridims avaient brûlé une salle de conférences, où les membres de l'Association "Les témoins de Jéhovah" devaient se rencontrer. La salle a été fermée à cause de l'incendie. Katri met en garde : « Ils n'hésitent pas à utiliser tous les moyens. Ils menacent aussi les touristes, leur crachent dessus et les frappent. Par exemple, les membres de "Yad Lahim" se présentent sur le lieu de travail d'un membre de l'Association "Les témoins de Jéhovah" et avertissent l'employeur que s'il ne renvoie pas ce fonctionnaire, ils les agresseront ».
Katri explique : « L'Association "Les témoins de Jéhovah" est une religion à part entière. Ils sont des témoins au nom de Dieu. Jéhovah est le nom de Dieu dans l'Ancien Testament et nous croyons à l'Ancien et au Nouveau Testaments et les considérons comme une seule chose. Nous nous considérons comme un prolongement des premiers chrétiens, qui étaient les élèves de Jésus. Nous tentons d'appliquer, par nos propres moyens, la loi de Jésus et croyons qu'il y a une parfaite harmonie entre les deux. C'est une religion mondiale ».
Hegaï Cohen, membre et traducteur de l'Association "Les témoins de Jéhovah", ajoute : « Nous ne critiquons pas la religion juive. Nous proposons le salut de la Torah et le message de la Torah. Alors que nous étudiions la religion, nous avons découvert que la Torah avait subi une négligence et que les traditions l'avaient remplacée. Si vous posez une question sur Dieu à l'homme de la rue, il ne saura pas répondre ».
Cohen rappelle que chaque croyant en Israël a son propre avis. Et d'ajouter : « Chacun a ses croyances. Mais en réalité, lorsqu'on feuillette l'Ancien Testament, nous ne trouvons pas de réponse à ce qui se passera après la mort, ni sur l'existence d'un autre monde ou la résurrection des morts. Nous essayons, à travers nos croyances, de créer l'impression que Dieu s'intéresse à nous et nous tentons de sauver le monde du mal. Dieu n'a pas oublié l'objectif de la fin du monde au profit du paradis d'Eden . Nous sommes venus pour corriger les connaissances des gens, et non pour changer leur religion ».
Une petite organisation d'une centaine d'années :
L'histoire des "Témoins de Jéhovah" commence en 1870 avec la fondation d'un petit groupe inconnu spécialisé dans l'enseignement de la Torah, à Elligini en Pennsylvanie, un endroit qui se trouve actuellement à Pittsburg, aux Etats-Unis. Charles Thaiz Russel était le fondateur du groupe. En juillet 1879, celui-ci a publié le premier numéro de la revue « Observatoire de Sion pour annoncer l'existence du Messie ».
Le groupe s'est agrandi par la suite, et plusieurs communautés d'adeptes ont vu le jour dans les pays voisins, dans les années 80 du 19e siècle. En 1881, le groupe de l'Observatoire de Sion a été fondé. Il a été enregistré officiellement en 1884 et Russel en est devenu le président.
Quelques années plus tard, le groupe change de nom pour devenir « L'Observatoire ». Il est devenu responsable de l'impression des livres sacrés et des communiqués. Plusieurs ont alors commencé leur action de prosélytisme en faisant du porte-à-porte et en distribuant de la littérature de la Torah. En 1888, 50 membres seulement se sont consacrés entièrement à ces activités. Aujourd'hui, ils sont au nombre de 700 000, un peu partout dans le monde.
Le groupe « Les Témoins de Jéhovah » est arrivé en Israël vers la fin des années trente du vingtième siècle. Ses représentants se sont rendus à Ramallah et à Bethléem et ont commencé leur action de prosélytisme. Ceux qui parlaient l'hébreu en Israël étaient les premiers à avoir eu connaissance de la nouvelle religion. Avant l'établissement de l'Etat, des immigrants juifs en Israël avaient eu connaissance de ce groupe dans les pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique.
Le siège de l'Association « Les Témoins de Jéhovah » en Israël se trouve à Tel-Aviv, dans le bâtiment « Matspeh » (Observatoire), situé à l'angle des rues Nahlet Benyamin, Grozenberg et Rabinovitch. Plus de 1300 Israéliens font partie du groupe, alors que mille autres étudient actuellement cette religion mais n'ont pas encore décidé s'ils y adhéreront.
A la suite des menaces proférées par « Yad Lahim », plusieurs plaintes ont été déposées à la police. Katri affirme : « Ces choses se poursuivent lentement. La police intervenait lorsqu'ils nous menaçaient avec des revolvers ou confisquaient les sacs de nos collègues. Elle a même arrêté un ou deux suspects. Mais puisqu'il s'agit d'une question religieuse sensible, la police s'est abstenue d'intervenir ou d'y mettre doucement un terme ».
Le rabbin Shalom Dov Levshitsh, président de « Yad Lahim », affirme : « Ce groupe appelé "Les Témoins de Jéhovah" est un groupe missionnaire qui cherche à pousser le peuple juif à abandonner sa religion. Ils refusent de servir dans l'armée, ne reçoivent pas et ne font pas de dons de sang même dans les cas où la vie est en danger, et ne célèbrent pas les fêtes d'Israël. Ils exercent leur activité à travers des groupes composés de deux femmes ou hommes se déplaçant d'une maison à une autre et distribuant des documents missionnaires apparemment innocents ».
*« Les Témoins de Jéhovah » représentent-ils un danger pour les juifs en Israël ?
« L'objectif de ce groupe est de transformer tout le monde en chrétiens missionnaires. Pour cela, ils sont un danger pour le peuple d'Israël. Il est vrai qu'ils ne forcent personne à adhérer à leur idéologie, mais ils exposent leurs croyances d'une façon trompeuse. Les membres du groupe ne disent pas toute la vérité sur leurs croyances et cachent au début leur idéologie chrétienne. Une fois la vérité découverte, il est difficile de revenir en arrière, la relation étant devenue trop forte ».
*Pourquoi « Yad Lahim » fait-il usage de la violence ?
« "Yad Lahim" utilise tous les moyens légaux de propagande. Il a réussi à faire sortir certains juifs de ce groupe. Ceci se passe souvent à travers des entretiens avec le membre du groupe. Dans les cas où il est possible d'en tirer profit, "Yad Lahim" organise des manifestations devant les lieux de réunions du groupe, après avoir reçu, bien entendu, l'autorisation de la police. Il est à noter qu'aucun membre de notre organisation n'a été condamné pour une quelconque plainte, depuis la création de "Yad Lahim" il y a une cinquantaine d'années ».
Le directeur général de « Yad Lahim », le rabbin Yossef Gentz, rejette les allégations des membres de l'Association « Les Témoins de Jéhovah » selon lesquelles le gouvernement finance les activités de « Yad Lahim ». Il affirme : « Nos activités sont financées par les dons d'organisations et d'organismes en Israël et dans le reste du monde. Le gouvernement n'intervient pas et ne finance pas notre organisation. Les membres de l'Association "Les Témoins de Jéhovah" qui ont lancé ces accusations sont des menteurs ».
Katri répond aux allégations des membres de « Yad lahim » en affirmant : « Nous adoptons une position neutre vis-à-vis de l'armée et de la politique ». Selon lui, les membres de l'Association « Les Témoins de Jéhovah », partout dans le monde, ne rejoignent pas l'armée pour des raisons différentes. « Ils nous soutiennent dans certains pays et nous pourchassent dans d'autres ». Il dit que le refus de servir dans l'armée tient à la contradiction entre la foi en la religion des "Témoins de Jéhovah" et la loyauté envers l'Etat. Il ajoute : « Celui qui rejoint l'Association ne peut pas prêter le serment d'allégeance à l'Etat. Si l'Etat appliquait le système du service civil, nous l'aurions rejoint ».