Histoire VRAIE des débuts du Christianisme ...
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Histoire VRAIE des débuts du Christianisme ...
Ecrit le 28 janv.06, 09:28Voici un résumé des principaux évènements géopolitiques entre 100 et 30 avant notre Ère. Ce cadre me servira à expliquer, dans mes interventions à venir, comment le message chrétien apparut en Syrie et se répandit dans l'Empire romain, AVANT JÉSUS-CHRIST.
Il résume les éléments Historiques décrits dans mon roman, le Nemus Rudus, lui-même un résumé de presque un siècle d'Histoire.
Tome 1 Le Nympheum
Tome 2 La Voie
Michel Allard
En 100, le dernier Empereur Séleucide à mériter encore ce titre, Antiochos 8 Grypus (au grand nez) régnait sur la métropole d’Antioche-sur-Oronte. Grypus en était à son quatrième règne et avait perdu la Phénicie aux mains de cousins ennemis. Grypus passa ses dernières années à batifoler avec les Prêtresses de la fontaine sacrée de Daphné, près d’Antioche, laissant à ses cinq fils le soin de gouverner la Syrie. Grypus eut pour gendre Mithridate Kallinikos, roi divinisé de Commagène qui nomma son propre fils Antiochos (lui aussi roi divinisé de son vivant) en l’honneur de son beau-père.
En 96, Grypus fut empoisonné par son Premier Ministre soudoyé par Cyzique, Souverain d’Apamée-sur-Oronte et frère ennemi de Grypus. Le fils aîné de Grypus le remplaça sur le trône d’Antioche, sous le nom de Séleucos 6. Cette année là, un tremblement de terre catastrophique s’abattit sur la Syrie, y provoquant deux cent mille morts et la chute partielle des fameux remparts crénelés d’Antioche.
En 95, après avoir vaincu et tué son oncle Cyzique, Séleucos dut ensuite abandonner Antioche, tombée aux mains de son cousin, fils de Cyzique, et fuir à Mopsuhestia en Cilicie où il périt dans son palais incendié par ses Sujets scandalisés par son train de vie fastueux. Deux fils de Grypus, Démétrios et Dyonisus, soutenus par les Égyptiens, régnaient conjointement sur Damas, occupés à guerroyer contre Juifs et Arabes. Un autre des fils de Grypus, Épiphane, tenta de reconquérir Antioche mais perdit la vie dans la tentative, noyé dans l’Oronte en fuyant. Vers 93, le jumeau d’Épiphane, le Prince Philippe établit sa Capitale à Beroea et se prépara à reprendre Antioche à son cousin. Cette année là, le Préteur Sylla fut le premier Romain à rencontrer un Ambassadeur des Parthes, à Zeugma en Commagène.
En 92, Rome confie le gouvernement de L’Asie au Proconsul Manius Aquillius qui pousse le Roi Nicomède de Bithynie à razzier le Pont pour rembourser ses dettes à Rome, provoquant ainsi l’ire du Basileus Mithridate 6 Eupator du Pont (le Fléau de Rome) et de son gendre Tigrane d’Arménie. À la tête de trois armées d’invasion, le Proconsul Aquillius, le Préteur Cassius et le Proconsul Oppius furent défaits par Mithridate et Tigrane.
En 88 Mithridate, ayant capturé les deux Proconsuls romains et les ayant promenés nus, versa lui-même de l’or fondu dans la bouche de Manius Aquillius qui avait provoqué l’invasion illégale de ses Royaumes, invasion non approuvée par le Sénat de Rome. L’autre Proconsul perdit la raison. Philippe, le Prince séleucide, se reconnaissant vassal de Tigrane, reçut l’appui des armées d’Arménie pour reprendre Antioche à son cousin. Un des Souverains de Damas, Démétrios l’Intempestif, fils de Grypus, fut capturé par les Arabes alors qu’il menait une attaque contre Palmyre et fut conduit prisonnier à Tigrane d’Arménie, devenu Basileus d’un Empire s’étendant de la Caspienne à la Méditerranée.
En 87, Sylla, devenu Consul, dirige la reconquête de la Grèce aux mains des armées du Pont conduites par le Général Archélaüs de Comana. Le Questeur Lucullus sillonne les côtes orientales de la Méditerranée pour réquisitionner tous les navires afin d’assurer le blocus d’Athènes assiégée par Sylla.
En 85, des Légions du parti de Marius (mort 17 jours après avoir inauguré son septième consulat) débarquent en Asie, sous le commandement du Consul Flaccus et du Légat Fimbria, ennemis déclarés de Sylla. Fimbria assassina Flaccus qui hésitait à dépouiller entièrement les vaincus. Quand Sylla, vainqueur en Grèce, mit pied en Asie, les soldats de Fimbria désertèrent et le poussèrent au suicide. Le Questeur Lucullus est chargé par Sylla de soutirer 20,000 talents aux Cités rebelles d’Asie. En deux ans, les percepteurs romains arrachèrent six fois cette somme aux Asiatiques.
En 83, Dyonisus de Damas perdit la vie en combattant les Arabes. Son frère, Philippe Roi d’Antioche, tenta de reprendre Damas à la tête d’une armée de mercenaires mais fut vaincu par le Nabatéen Arétas, et put difficilement regagner Antioche avec une poignée de soldats survivants. Le Peuple d’Antioche, excédé par les guerres et les combats fratricides entre Séleucides, demanda au Basileus Tigrane d’Arménie de désigner Antiochos, le Prince héritier de la Commagène, et petit fils de l’Empereur Grypus, comme Roi d’Antiochène, toujours vassale de Tigrane.
En 82, le Sénat confie l’Imperium sur l’Asie au Général Murena, assisté de Lucullus. Murena prend et dépouille le Sanctuaire séculaire de Comana puis, sans la permission du Sénat, s’enfonce en Cappadoce où les armées coalisées du Pont et d’Arménie battent ses Légions. Ce qui n’empêcha pas Murena de triompher à Rome l’année suivante. Lucullus devient Édile Curule de Rome, y organisant des Jeux mémorables, sous la dictature de Sylla qui avait kidnappé tous les participants des Jeux Olympiques pour les faire se produire à Rome.
En 78, le Proconsul Vatia gouverne la Cilicie romaine. Son Préfet de la Flotte se nomme Gaius Julius César. Le Nabatéen Arétas, se reconnaît Vassal de Tigrane et remet la Damascène à Antiochos Roi d’Antioche et lui aussi Vassal du Basileus Tigrane d’Arménie. Contre le monopole du poisson séché, le Séleucide Séleukos, connu dorénavant comme Séleukos Kybiosaktès, remet la Phénicie à Antiochos de Syrie.
En 77, meurt Sylla qui avait dédié ses Mémoires à Lucullus, nommé exécuteur testamentaire du Dictateur. Pompée se rend en Espagne combattre le rebelle Gouverneur Sertorius qui tient tête à 120,000 Légionnaires. Le Roi Mithridate du Pont, pressentant la reprise des hostilités contre Rome avait versé une forte somme à Sertorius pour qu’il forme une Légion à la romaine.
En 75, Rome transforme la Cyrénaïque en Province romaine. Le Sénat, soudoyé, reconnaît le Séleucide Démétrios Asiaticus comme Roi de Syrie, ce qui indispose Tigrane d’Arménie et le décide à conquérir Ptolémaïs (St-Jean d’Acre), la capitale et unique possession d’Asiaticus et de sa mère égyptienne.
En 74, le Roi Nicomède de Bithynie lègue son royaume à Rome. Le Consul Lucullus et le Sénat mandatent le Consul M Aurelius Cotta pour transformer la Bithynie en Province romaine, ce qui pousse Mithridate du Pont, qui revendiquait la Bithynie et la Paphlagonie, à la guerre contre Rome.
En 73, le Proconsul Lucullus devient Gouverneur de la Cilicie. Le Basileus du Pont envahit la Bithynie. Le Basileus Tigrane d’Arménie signifie à son beau-père du Pont son désir de demeurer neutre dans ce conflit. Le Pont dispose d’une légion formée en Espagne par Sertorius et finance les pirates qui razzient la Méditerranée, même le port d’Ostie et kidnappent des Citoyens romains dans les banlieues de Rome. Le Consul Marcus Lucullus fait octroyer à son frère Licinius Lucullus le mandat de conduire la guerre contre le Pont et d’aller délivrer Aurelius Cotta assiégé par 200,000 hommes à Chalcédoine sur la Mer Noire et où Mithridate du Pont s’était emparé de 60 navires romains et incendié le reste de leur flotte. En Espagne, le rebelle Gouverneur Sertorius est assassiné par un de ses Lieutenants, ce qui libère les légions de Pompée. Mais la révolte des esclaves, menée par Spartacus, met l’Italie à feu et à sang.
En 72 Lucullus détruisit la flotte du Pont au large de Lemnos. Il rassemble 6 légions à Pergame et se rend porter secours à Aurelius Cotta, toujours assiégé dans le Bosphore. En Phrygie, les 30,000 Légionnaires de Lucullus s’apprêtèrent à affronter 300,000 Asiatiques coalisés assistés de la légion formée en Espagne. Plutarque rapporte dans sa ‘Vie de Lucullus’ qu’un objet céleste s’est interposé entre les deux armées s’apprêtant à s’affronter et que les Asiatiques quittèrent le champ de bataille. Les légions, bien entraînées, de Lucullus harcelèrent les troupes du Pont qui refluèrent, furent encerclées et affamées par un blocus les privant de ravitaillement. Lucullus parvient à libérer Cotta assiégé et reprit la Bithynie et la Paphlagonie. Pendant ce temps, en Italie, Spartacus avait vaincu successivement deux armées consulaires et Rome était la proie d’émeutiers affamés. Lucullus décide d’envahir le Pont sans attendre la permission du Sénat, neutralisé par la situation préoccupante en Italie.
En 71, Lucullus assiège et capture, une après l’autre, les villes du Pont. Il décrète un congé fiscal de plusieurs années pour l’Asie, exsangue des ponctions effectuées par les percepteurs, ce qui le rend extrêmement populaire. À l’automne, Spartacus est annihilé et Lucullus prend Cabira, une des capitales du Pont, y faisant un butin colossal. Mithridate parvient à fuir et à se réfugier chez son gendre, le Basileus Tigrane d’Arménie. Lucullus dépêche auprès de Tigrane son beau-frère, Appius Claudius Pulcher, pour exiger qu’il remette le Roi du Pont entre les mains des Romains. La Méditerranée est la proie des pirates qui pillent et détruisent des dizaines de villes et de Sanctuaires dont Délos, Didyme, Samothrace et Samos, entre autres.
En 70 Appius Claudius Pulcher remet l’ultimatum des Romains à Tigrane, qui assiégeait la forteresse de Ptolémaïs au nord de la Judée avec une armée de 500,000 hommes. Pulcher est capturé par des pirates qui le retiennent un an contre rançon. Ptolémaïs, l’imprenable, tombe entre les mains de Tigrane qui fait exécuter Cléopâtre Séléné, la mère de Démétrios Asiaticus, réfugié auprès de Pompée à Rome. Lucullus, à bout de patience, décide d’envahir l’Arménie, il laisse à son Lieutenant, Triarus, le soin de réorganiser le Pont et se dirige avec 2 légions et 30,000 porteurs Galates vers la nouvelle capitale arménienne, Tigranocerte, pour forcer Tigrane à lui remettre son beau-père, Mithridate du Pont.
En 69, un fort séisme frappe la Syrie et même la Judée. Lucullus laisse à son Lieutenant Murena (fils du Proconsul) le soin de poursuivre le siège de Tigranocerte et part à la poursuite des deux Basileus en fuite, affrontant les Asiatiques avec succès, même à 20 contre un. Antiochos remet la couronne de Syrie à un autre des petits-fils de feu l’Empereur Grypus, Philippe le Jeune (dit Barypos, au pied lourd) et Antiochos ceint la Couronne de Commagène. Puis Antiochos parcoure l’Arménie en compagnie de Lucullus qui reçoit sans coup férir les clefs des villes où il se présente. Les Romains s’emparent de Tigranocerte et y capturent un trésor inouï.
En 68, mû par l’avidité, Pompée et Crassus obtiennent que le Sénat confie au Consul en exercice Q. Marcius Rex la conduite de la guerre contre le Pont et l’Arménie, prétextant que Lucullus n’avait pu capturer les Basileus ennemis de Rome après toutes ces années de combats. Ayant abordé à Tarse en Cilicie, avec une légion recrutée en Italie, le Consul Rex, décide de s’emparer illégalement de Samosate, la Capitale de la Commagène, attiré par les immenses richesses accumulées par ce petit Royaume pourtant Allié fidèle de Rome. Les deux légions de Rex furent totalement annihilées sous les remparts de Samosate, par l’emploi de feu grégeois ou de poudre provenant de Chine. Lucullus et Rex remettent à la Commagène une portion de la Cilicie, constituée de la ville portuaire d’Issus et de la plaine fertile du fleuve Pyrames.
En 67, le Proconsul Rex obtient le gouvernement de la Cilicie romaine. Lucullus et Rex, qui s’était placé sous le commandement de Lucullus plutôt que de le démettre de ses fonctions, investissent la ville arménienne de Nisibis, y faisant main basse sur le trésor monétaire d’Arménie. Lucullus parcoure le nord de la Mésopotamie et de l’Assyrie, aperçoit Ninive en ruines, et se rend jusqu’en Médie d’où il ramena des plants d’épinard (après avoir fait planter les premiers cerisiers dans ses jardins de Rome). Lucullus confie à son Lieutenant Sextilius une Légation romaine auprès du Roi des Rois des Parthes. À Rome, le Triumvir Crassus confie l’Asie au Consul Manius Acilius Glabrio, et l’ordre de démettre Lucullus de son Imperium. Pompée obtient un Imperium Infinitum sur toute la Méditerranée pour la débarrasser du fléau de la piraterie, tellement répandue qu’aucun fauve n’était parvenu à Rome pour les jeux de cette année-là. En 40 jours, Pompée réduisit tous les Pirates de Méditerranée, repoussant les derniers 800 navires pirates vers le Golfe d’Issus, propriété de la Commagène, où ils furent accueillis et intégrés aux Sujets d’Antiochos, contre promesse d’abandonner la flibuste. Pendant ce temps, les hommes de Lucullus se mutinent et refusent de s’avancer plus loin vers l’est. De plus, son Lieutenant Triarus a laissé les légionnaires profaner le Temple de Comana du Pont, ce qui provoqua un soulèvement de la population. Pire, les Romains indisciplinés pillèrent le Temple de Pessimus, soulevant la colère des Galates, pourtant fidèles Alliés de Rome contre le Pont. Lucullus, à marches forcées, parvient à rejoindre ses troupes laissées dans le Pont et à sauver les survivants de son armée. Pompée, ayant menacé les soldats de Lucullus de confisquer leurs butins, les force à se rallier à son autorité et à ses 10 légions embarquées sur les 2,000 navires qu’il commandait.
En 66, Lucullus remet à la Commagène les portions de la Mésopotamie et de l’Assyrie jadis vassales de Tigrane d’Arménie. Le prétendant au trône de Syrie, Démétrios Asiaticus, aussitôt débarqué en Asie avec la flotte de son protecteur Pompée, est capturé par des bandits et exécuté peu après sa capture. Avec 8 Légions, Pompée se dirige vers le Pont. Il rencontre Lucullus en Galicie et les deux Généralissimes s’empoignent et doivent être séparés par leurs propres États-Majors. Lucullus se retire en Italie où il profite d’une richesse devenue proverbiale. Pompée s’empare du trésor du Pont dans la forteresse de Domana dont l’inventaire à lui seul demanda plus de 30 jours. Quand Pompée approcha d’Artaxata, la Capitale ancestrale d’Arménie, le Basileus Tigrane en sortit et se jeta aux pieds du Romain qui lui laissa, contre la promesse de six mille talents supplémentaires, la jouissance de son Royaume, amputé de son trésor et donna la Sophène et la Gorduène à son fils, Tigrane le Jeune, qui avait assisté les Romains. Pompée confirma à Antiochos de Commagène sa suzeraineté sur l’Assyrie et le nord mésopotamien et conserva la Syrie pour en faire une Province de Rome, en laissant sur le trône d’Antioche le Roi Philippe Barypos, le dernier des Séleucides.
En 65 Tigrane le Jeune fomenta l’assassinat de son père qui s’en plaignit à Pompée qui emprisonna le conspirateur et le dépouilla de ses Royaumes, la Sophène et la Gorduène qu’il remit à la Commagène. Puis Pompée se rend jusqu’en Colchide où s’était réfugié Mithridate du Pont, bat les Ibériens et les Albaniens et force Mithridate à s’enfuir jusqu’en Crimée.
En 64, Pompée confie deux légions à ses Questeurs Gabinius et Afranius qui longent péniblement la frontière désertique de la Parthie pour se rendre jusqu’en Syrie. Pompée donne le nord de la Syrie à la Commagène et permet aux ateliers monétaires d’Antioche de frapper monnaies romaines à l’effigie de Philippe Barypos.
En 63, Pompée, en route vers Damas, apprend le suicide de Mithridate du Pont, l’archi-ennemi de Rome. À Rome, le Consul Cicéron repousse une loi qui proposait la confiscation et la vente des territoires que Pompée avait libérés, la Paphlagonie, la Cappadoce et le Pont; et le Sénat reconduit l’Imperium de Pompée sur l’Asie. Pompée, remettant à plus tard une campagne contre les Arabes de Nabatène, envahit la Judée, avec ses Lieutenants Metellus et Lollius, et le Questeur Scaurus. Parmi ces troupes, Cornelius Faustus, le fils de Sylla et Marc-Antoine qui se distinguèrent à la prise de Jérusalem. Pompée soutira dix mille talents des Juifs et expédia à Rome leur Roi, Aristobule, pour le faire défiler, enchaîné, dans son Triomphe sur l’Asie.
En 62, le Consul Cicéron mène au bourreau des Sénateurs de la Conjuration de Catilina et est nommé Père de la Patrie. Visant les Juifs et leurs contributions versées au Temple de Jérusalem, le Sénat interdit d’exporter l’or d’Italie en Asie.
En 61, Pompée célèbre son Triomphe sur les pirates, puis le lendemain, un Triomphe sur l’Orient où défilèrent le Roi Aristobule, et sa famille, ainsi que celle de Mithridate du Pont, dont deux de ses fils. Seul l’Arménien Tigrane le Jeune fut précipité du haut de la Roche Tarpéienne, précédé la veille par quelques pirates.
En 60, le Sénat nomme le Propréteur Marcius Philippus comme premier Gouverneur de la nouvelle Province de Syrie, pour y remplacer Scaurus matant les Juifs rebelles, après avoir obtenu 400 talents et la soumission d’Arétas, le Roi des Nabatéens, alors que ses légions menaçaient d’investir la capitale arabe de Petra. À Rome, Lucullus s’opposait avec véhémence à la requête de Pompée qui demandait au Sénat de ratifier d’un bloc toutes ses actions en Asie. Lucullus voulait que l’on épluchât une à une toutes les décisions de Pompée en Asie, surtout celles qui invalidaient les actes de son prédécesseur, Lucullus.
En 59, Marcius Philippus, époux de la nièce du Consul César, et tuteur de facto d’Octave et d’Octavie, s’établit avec sa famille, à Antioche, siège de la nouvelle Province romaine. À Rome, César a fait ratifier en bloc par le Sénat les actions de Pompée en Asie. Puis, pour satisfaire aux amis de Crassus, César réduit du tiers la dette des Publicains d’Asie envers la République. Ptolémée XI verse des milliers de talents aux Triumvirs pour que Rome le rétablisse sur le trône d’Égypte. À Rome, des sbires assassinent une députation d’opposants à ce Ptolémée, composée de Citoyens d’Alexandrie partisans des Princesses Bérénice et Cléopâtre. Le Gouverneur de la Province d’Asie, Flaccus, interdit aux Juifs d’envoyer de l’or au Temple de Jérusalem.
En 58, le Proconsul Gabinius reçoit du Sénat le gouvernorat de la Province d’Asie. Caton reçoit l’ordre de prendre Chypre, alors possession égyptienne, et d’en faire une Province romaine. Suite à une cabale menée par Clodius, l’infâme Tribun du Peuple et époux de la richissime Fulvia, Cicéron est condamné par le Sénat pour avoir jadis fait exécuter illégalement des Sénateurs romains et doit s’exiler en Macédoine, gouvernée par le Consul Piso, beau-frère de Caton.
En 57, le Centurion Marc Antoine accompagne Gabinius en Asie, s’entiche de la Reine Glaphyra de Cappadoce, Le Gouverneur Gabinius s’opposa au mariage que proposa Bérénice, Souveraine d’Égypte, au Roi Philippe Barypos d’Antioche. Mais Bérénice épouse Séleukos Kybiosaktès, le Séleucide devenu marchand de poisson, mais le fait exécuter le lendemain de leurs noces, réalisant sa méprise quant à l’influence de cet ex-roi. Pompée organise une propagande dans les villes d’Italie pour réclamer le retour de Cicéron d’exil.
En 56, le Triumvir Crassus obtient le gouvernement de l’Orient pour 5 ans. Mort, naturelle, de Lucullus. Le Grand Prêtre héréditaire de Comana de Cappadoce Dorée, Archélaüs, épouse la Reine Bérénice d’Égypte et devient Pharaon.
En 55, en Syrie, Gabinius reçoit l’ordre d’envahir (illégalement) l’Égypte avec 4 légions pour redonner son trône à Ptolémée Aulète. Les Romains affrontent les troupes égyptiennes d’Archélaüs, assiègent et prennent le port de Péluse. Marc Antoine organise de dignes funérailles à Archélaüs qu’il avait connu en Asie et se rend jusqu’à Alexandrie pour en ramener une partie des 10,000 talents promis aux Triumvirs pour leur intervention militaire. Ptolémée fait décapiter sa fille Bérénice et dépouille de nombreuses familles d’Alexandrie.
En 55, pendant qu’une partie des troupes romaines est engagée en Égypte, Juifs et Arabes se rebellent. 30,000 Juifs capturés sont vendus comme esclaves. Poussé par le Peuple superstitieux, le Sénat condamne Gabinius pour son invasion illégale de l’Égypte. Le Tribun du Peuple, et la Plèbe de Rome, tentent d’empêcher Crassus de quitter Rome car il avait exprimé sa volonté de guerroyer contre l’immense Empire des Parthes. À son retour en Italie, Gabinius est défendu par Cicéron, rendant service à Pompée, et innocenté pour son action en Égypte, mais un autre Jury, insuffisamment soudoyé, le condamne à l’exil pour ses malversations en Syrie.
En 54, Crassus débute son Proconsulat de 5 ans sur l’Asie en confisquant au Temple de Jérusalem 2,000 talents en monnaies. Crassus fait aussi arracher tout le métal de l’antique Temple de la Grande Déesse à Hiérapolis dans le nord de la Syrie. Il s’installe à Damas et pille les Provinces d’Asie en assemblant une armée pour envahir, illégalement, l’Empire parthe. Il fait occuper les deux rives de l’Euphrate, prétextant que la frontière elle-même appartenait à Rome.
En 53, au printemps, Crassus franchit l’Euphrate avec 12 légions, 30,000 cavaliers, dont des Gaulois menés par le fils de Crassus, des frondeurs des Baléares, des archers Numides, et l’intendance, en tout 100,000 hommes. Le 1er juin, à Carrhes au sud de la Commagène, Crassus et son armée périssent, annihilés par les archers montés des Parthes. Le Questeur Cassius Longinus s’enfuit avec quelques cavaliers. Et plusieurs milliers de légionnaires prisonniers finissent en Chine.
En 52, l’infâme Clodius, époux de la richissime Fulvia, fut éventré dans une taverne de Rome. Bibulus, gendre de Caton et ex-confrère humilié du Consul César, reçoit le Proconsulat de Syrie pour 5 ans, et Cicéron la Province de Cilicie. Mort de Ptolémée Aulète, Cléopâtre 7 et son frère occupent le trône de l’Égypte. Bibulus relève les troupes de Cassius Longinus à Damas et se rend pacifier la Judée encore en proie à un soulèvement.
En 51, Pompée octroie à Longinus un Triomphe immérité pour sa ‘victoire’ sur les Parthes qui n’avaient pas attaqué la Syrie suite à la déconfiture de Crassus. Le Tribun Marc Antoine pousse le Sénat à dépêcher à Bibulus en Syrie les légions recrutées en Italie plutôt que de les envoyer en Espagne sous le commandement de Pompée. Pompée refuse d’exiger de César qu’il lui remette une des légions qu’il lui a prêtées pour combattre en Gaule.
En 50, Cicéron réduit les derniers pirates de Cilicie. À Rome, César achète les services du Consul Lépide et du Tribun Curio qui bloquent toute législation contraire aux intérêts de César et empêchent même la tenue des élections consulaires. Cicéron retourne à Rome pour tenter de réconcilier Pompée et César qui campe avec ses Légions à la frontière de l’Italie.
En 49, César franchit le Rubicon. Pompée et le Sénat évacuent Rome pour gagner le sud de la Péninsule. Cicéron demeure à Rome pour tenter d’apaiser César et d’éviter une Guerre Civile. Pompée et le Sénat purent briser l’encerclement des troupes de César, à Brindisium et s’enfuir en Grèce. Pompée ordonne à toutes les légions d’Orient de converger sur la Grèce. Pompée dépêcha en Asie le Consul en exercice, Lentulus pour rallier les Royaumes Clients et réclamer du secours. Les Galates envoient 3 légions des leurs.
En 48, le prétendant au trône de Jérusalem, l’Asmonéen Aristobule, est libéré par César à Rome, mais meurt empoisonné à son arrivée en Judée. Le Proconsul Scipion, beau-père de Pompée, se rend en Syrie pour y réunir des troupes. Avant de quitter l’Orient, il fait décapiter le fils du Grand Prêtre Aristobule, le Prince Juif Alexandre, prisonnier des Romains à Antioche. César confie l’Italie à Marc-Antoine et se rend affronter Pompée en Grèce. À Pharsale, les 60,000 soldats de Pompée sont battus par les forces aguerries de César, trois fois moins nombreuses. Profitant de ce chaos, le fils de Mithridate du Pont, Pharnace, Roi du Bospore Cimmérien, décide de réclamer ses royaumes ancestraux et envahit le Pont. À Petra, Malchus remplace son père Arétas à la tête des Nabatéens. Pompée fuit la Grèce, aborde en Asie, offre la Syrie aux Parthes contre un fort contingent de leurs troupes, poursuit jusqu’à Péluse en Égypte qui lui devait encore soixante millions de sesterces. Pompée se fait occire par le jeune Pharaon et César, à la poursuite de Pompée, se fait encercler et assiéger à Alexandrie par la Population de l’immense ville et l’armée du jeune Ptolémée.
En 47, le Prince Mithridate de Commagène organise une opération de secours pour libérer le Dictateur César et ses 1,200 légionnaires assiégés, avec Cléopâtre, dans le Palais Royal d’Alexandrie. Parmi les secouristes, des recrues de Cilicie, des contingents de Nabatéens commandés par Malchus, de Judéens sous Antipater, ainsi que des effectifs accompagnant Tholomée du Liban, Jamblic de Ptolémaïs, Attambelos Prince de Characène, le Prince Ma’nu, fils du Divin Abgar d’Édesse. En Cappadoce, Pharnace du Pont détruit les légions de Domitius Calvinus et celle, seule rescapée de Pharsale, du Roi des Galates, Dieotarus. Pharnace se livre à des massacres sur les Colons italiens, viols organisés et castrations par milliers et menace les villes d’Ionie. À Rome sont frappées des sesterces commémorant l’accession du petit-neveu de César, Octave, à la toge virile. Le Questeur Aulus Hirtius, l’éditeur de la ‘Guerre des Gaules’, parcoure la Syrie afin d’y réunir des secours pour César. Les Égyptiens inondent le Delta pour bloquer l’avancée des Coalisés, spécialement de leur cavalerie, dont 1200 Arméniens. Les Coalisés s’emparent de Péluse. Les habitants juifs, sur recommandation du Sanhédrin de Jérusalem, assistent les Coalisés et leur indiquent où creuser les puits comblés par Ptolémée. Les forces dirigées par la Commagène libèrent Jules César qui, en remerciement permet à Hyrcan 2 de relever les murailles du Temple de Jérusalem. Il nomma Antipater Gouverneur romain de Judée et nomma aussi son fils, Hérode (le Grand), Gouverneur de Galilée. César décrète la libération de tous les esclaves juifs de l’Empire romain. César démet Cassius Longinus et nomme son cousin Sextus César Gouverneur de l’Orient qui s’établit à Damas. La flotte commandée par Tibère Néron aborde à Tarse où César convoque les Alliés asiatiques de Rome. César, avec seulement 1000 Vétérans et 3 légions d’Asiatiques rapidement constituées affronte l’immense armée de Pharnace du Pont qu’il bat à Zela. Il remet à Mithridate de Commagène tous les Royaumes de Pharnace, en fait toute la Mer Noire, ainsi que la Galatie. En Italie, Marc-Antoine épouse Fulvia, la richissime semeuse de zizanie.
En 46, le Grand Pontife Jules César proclame une année de 455 jours et l’instauration d’un calendrier de 365 jours et un quart qui perdura jusqu’à nous. Il combat les derniers éléments républicains en Espagne et en Afrique. Pharnace est tué par son Gouverneur de Crimée. Pendant dix jours, Rome célébra successivement quatre Triomphes de César, sur la Gaule, l’Égypte, le Pont et l’Afrique, lors desquels Vercingétorix est mis à mort, et où défilèrent les premières girafes à parvenir à Rome. En Syrie, des éléments républicains et césariens s’affrontent et Pacorus, petit-fils d’Antiochus de Commagène, et héritier de l’Empire des Parthes, envahit brièvement la Province romaine dans une opération de police.
En 45, César décrète l’annulation du quart des dettes. César nomme Agrippa préfet de la flotte romaine de la Mer Noire, donnée au fils d’Antiochus de Commagène. César vainc les légions républicaines en Espagne, à Munda, où périt son ancien bras droit devenu son ennemi, Labienus, resté loyal à la République. Brutus épouse la fille de Caton, devient le défenseur des institutions républicaines et pourfend les excès de César dans des textes qu’il fait circuler à Rome. La flotte de Sextus Pompée, le fils du Grand Pompée, contrôle les Baléares, la Sicile et bien des rivages italiens. Le Sénat nomme César Imperator à vie, lui accorde un Triomphe pour ses victoires en Espagne et de porter perpétuellement une couronne de lauriers. Sa statue d’ivoire défila dorénavant parmi les Dieux de Rome au début de chacun des Jeux.
En 44, César atteint de crises d’épilepsies de plus en plus aigues, prépare sa succession et élabore son suicide par Conjurés interposés. Il froisse le sentiment républicain de ses Concitoyens en se faisant nommer Dictateur à vie et frappe monnaie le proclamant. César demande au Sénat de le nommer Roi des Romains mais n’obtient que d’être divinisé. Le 15 mars, assassinat de César, tel que voulu par lui-même dont le cadavre tenait à la main la liste des Conjurés. Le Consul Marc-Antoine calme les factions. Le Sénat abolit la fonction de Dictateur. Mais, lors de la crémation de César, une émeute éclata et la fureur du Peuple se tourna contre les assassins qui fuirent Rome. Le Sénat et Antoine déclarent les Conjurés ennemis de Rome et se saisissent de leurs fortunes. Escorté par le Préfet Agrippa, Octave aborde l’Italie et fait une entrée triomphale dans la Capitale où il distribue trois mois de subsistance à chaque Romain, de l’huile et du blé. Dans un désir manifeste d’éloigner les Conjurés de Rome, Marc-Antoine fit nommer Dolabella Consul et le chargea de l’Asie. De même le Sénat nomma Gouverneurs de Crète et de Cyrène les conspirateurs Brutus et Cassius, qui n’osaient plus mettre le pied à Rome, de peur de la populace. Finalement, Brutus prit possession de la Macédoine et Cassius Longinus de la Syrie. Cicéron écrit ses ‘Philippiques’ contre Marc-Antoine qui se retire en Gaule.
En 43, Cassius Longinus s’établit à Damas et exige 10 ans d’impôts de la population de Syrie. À Smyrne, le Proconsul Dolabella capture et torture le Proconsul Trebonius, le Conspirateur qui avait occupé Antoine pendant qu’on assassinait César. Les Conjurés envoient Quintus Labienus chez les Parthes, demander leur alliance contre le camp des Césariens. Dolabella est tué et les légions égyptiennes venues capturer Cassius Longinus passent plutôt sous ses ordres. Brutus et Cassius s’emparent de Rhodes et font main basse sur le butin amassé par Dolabella. Octave marche sur Rome, est élu Consul et s’empare du Trésor. Le 27 novembre, proclamation du Triumvirat composé d’Octavien, Marc-Antoine et Lépide. Le plus célèbre des Citoyens de Rome, Cicéron, le Père de la Patrie, fut exécuté le 7 décembre sur ordre des Triumvirs, et sa tête et ses mains furent clouées et exposées au Forum de Rome. Fulvia, l’épouse d’Antoine, se rendit, triomphante, contempler les restes du grand homme et s’empara de la langue de l’Orateur pour lui faire dire des avanies.
En 42, les légions des Républicains évacuent l’Asie pour aller affronter les Triumvirs à Philippes, en Grèce. Défaite et suicide de Cassius et de Brutus.
En 41, Marc-Antoine avec 12 légions prend pied en Orient. Antoine convoque à Éphèse les Rois d’Asie. Banquets et Apothéose d’Antoine sous les traits du Dieu Dionysos. À Tarse, en Cilicie, Cléopâtre, répondant à la convocation du Triumvir, fait une entrée remarquable et séduit Antoine. Les tourtereaux passent quelque temps au Sanctuaire de Daphné, près d’Antioche dont il fait la Capitale de son administration. Antoine remet à la Commagène les villes d’Éphèse, de Pergame, de Tarse, ainsi qu’une bonne partie de la Cilicie. Cléopâtre obtient d’Antoine l’assassinat de sa sœur Arsinoé, otage de Rome depuis 46, et réfugiée dans le Sanctuaire d’Artémis à Éphèse. Puis Antoine se rend passer l’hiver en Égypte, où il fait du tourisme sexuel à Canope, en compagnie de sa divine Cléopâtre, pendant qu’Octavien à Rome reçoit la soumission du Consul frère d’Antoine, absorbe ses légions, et exile Fulvia la richissime épouse d’Antoine.
En 40, Octavien divorce d’avec la fille de Fulvia et épouse la fille du beau-père de Sextus Pompée dont les flottes contrôlent toujours une bonne partie de la Méditerranée. Pendant qu’Antoine et Cléopâtre mènent leur ‘Vie Inimitable’, le Gouverneur de Syrie, Decidius Saxa attaque, pille la ville de Palmyre et ravage la Syrie. Une armée de 20,000 cavaliers parthes, dirigée par Pacorus, héritier du Roi des Rois (et petit-fils d’Antiochus de Commagène), conseillé par Labienus, envahit la Syrie et est accueillie triomphalement par les populations martyrisées par les légions d’Antoine, privées d’une partie de leurs soldes par le véreux Saxa. La métropole d’Antioche, capitale de la Syrie, ouvre ses portes aux Parthes et leur livre Saxa qui est exécuté. La garnison romaine passe sous les ordres de Labienus qui, aidé de son nom prestigieux, parcoure le nord de l’Asie et obtient le ralliement des légions d’Antoine. Pacorus poursuit sa chevauchée vers le sud, prend toute la Phénicie sauf Tyr, toute la Syrie, et la Judée où il met sur le trône de ses Ancêtres le prince asmonéen Antigone-Mattathias, fils du Roi Aristobule. Hérode fuit en Nabatène, puis en Égypte, à Rhodes et à Rome, où il noircit l’intervention des Parthes en Judée. Le Sénat nomme Hérode roi d’Idumée et de Samarie. Le suicide de Fulvia permet à Antoine d’épouser Octavie, la sœur d’Octavien, et d’éviter une confrontation entre les Triumvirs.
En 39, Labienus, qui tente de se tailler un Empire en Ionie, affronte les légions envoyées par les Triumvirs réconciliés et commandées par Ventidius Bassus. Labienus est battu et doit évacuer Pergame. Ses légions passent à Ventidius, ne voulant pas combattre un émissaire du Sénat et des Triumvirs. Labienus meurt au combat et Ventidius occupe la Cilicie, pourtant propriété de la Commagène.
En 38, Antoine préfère folâtrer à Athènes et s’y faire adorer dans une caverne artificielle plutôt que de retourner en Asie pour y reprendre ses troupes en main. À la tête de 12 légions, Ventidius envahit la Syrie, affronte les Parthes au nord d’Antioche et tue Pacorus dont le corps est apporté à son grand-père Antiochus, roi de la Commagène voisine du champ de bataille. Les légions de Ventidius pénètrent en Commagène et assiègent la Capitale, Samosate. Ventidius doit affronter une arme, le feu grégeois, qui paralyse ses légions d’horreur et se retrouve encerclé à Samosate entre les murailles imprenables et des myriades de combattants venus défendre Antiochus, parent de toutes les Cours d’Asie. Antoine, avec 4 nouvelles légions se décide à tenter de sauver ses hommes piégés à Samosate et s’y retrouve lui-même encerclé. Le roi divinisé, Antiochus, une Grande Âme, pour terminer cette boucherie, accepte de remettre un tribut symbolique au Triumvir Antoine qui marie sa fille aînée à l’héritier de la Commagène, et se retire de Commagène avec ses légions survivantes. Antoine nomme Gaius Sosius Gouverneur de Cilicie et de Syrie, et retourne à Athènes rejoindre Octavie sur le point d’accoucher.
En 37, Hérode reprend la Judée, grâce aux légions d’Antoine commandées par Machéras. Le Grand Prêtre de Jérusalem, et Roi des Juifs, Antigone-Mattathias, fut capturé lors de l’assaut sur le Temple et Hérode soudoya les Romains pour qu’ils crucifient leur captif plutôt que de le conduire au Gouverneur Sosius à Antioche. Les Romains donnent à Hérode (le Grand) quelques villes du sud de la Syrie. Un légat d’Antoine, Canidius Crassus, parcoure l’Anatolie et l’Arménie pour évaluer leurs ressources en vue d’une campagne contre les Parthes et leur nouveau Roi des Rois, un parricide qui avait même ordonné d’exécuter toute sa famille étendue dont une des filles d’Antiochus de Commagène.
En 36, Antoine dirige une campagne militaire contre les Parthes. Ses 12 légions reçoivent l’appui de forts contingents asiatiques, dont les Arméniens. Il divise son armée en deux corps, le premier, chargé du transport des machines de siège, commandé par Statinius avec 2 légions et 13,000 cavaliers arméniens sous leur Roi, Artavasdès, gendre d’Antiochus de Commagène. En attendant le convoi plus lent de Statianus, Antoine met le siège devant Phraaspa, Capitale de la Médie Atropatène, où régnait la sœur d’Atrtavazdès d’Arménie, et veuve de Pacorus (petit-fils d’Antiochus). Cette action inconsidérée soulève ses alliés arméniens qui détruisent les légions de Statinius et tout l’équipement de siège. Puis Antoine dut retraiter pendant 27 jours à travers de mauvaises pistes, sans eau ni ravitaillement, harcelé par les troupes parthes et arméniennes confondues. En Italie, l’Amiral Agrippa, coordonnant 3 flottes, bat celle de Sextus Pompée. Et Octavien obtient, par son prestige, la soumission des 18 légions du Triumvir Lépide qu’il exile, en s’emparant de son Imperium sur l’Afrique.
En 35, Antoine se rend en Arménie, se saisit du Roi Artavazdès qu’il fait enchaîner, avec sa famille (dont la fille d’Antiochus de Commagène) et conduire en Égypte. Sextus Pompée, avec les restes de sa flotte, aborde à Milet, près d’Éphèse pour proposer une alliance à Antoine contre Octave. Le neveu d’Antoine, Marcus Titius, exécute Sextus Pompée et s’empare des trésors de ce pirate. Octavie se rend à Éphèse, avec 40 navires, porter à son mari volage des provisions, mais Antoine lui ordonne de retourner en Italie.
En 34, à Alexandrie, Antoine triomphe sur l’Arménie et distribue l’Asie aux enfants de Cléopâtre. Aux enfants de sa Divine concubine il donna l’Orient, au plus vieux l’Arménie, la Médie et la Parthie, à sa sœur la Cyrénaïque, et au plus jeune, encore bébé, la Syrie, la Cilicie et la Suzeraineté sur tous les Royaumes-Clients de Rome. Il fiance son jeune fils Alexandre-Hélios à une Princesse de Commagène. Quand il apprit que Césarion, le fils de Jules César et de Cléopâtre, avait été fait co-Régent d’Égypte, Octave entra dans une vive colère contre Antoine à qui il écrivit de violents reproches.
En 33, Octave s’empare du testament d’Antoine, confié aux Vestales, et en fait lecture devant le Sénat et le Peuple. Antoine, furieux, ordonne de rassembler une immense armée à Éphèse, pour affronter Octavien et envahir l’Italie.
En 32, le Sénat déclare la guerre à l’Égypte. Les deux Consuls, Sosius et Ahenobarbus, fidèles à Antoine, accompagnés de trois cents Sénateurs, quittèrent l’Italie pour se réfugier à Éphèse. Antoine répudie Octavie et épouse Cléopâtre. Antoine aborde la Grèce avec mille vaisseaux et 500,000 hommes. Antoine fait égorger Artavazdès d’Arménie toujours captif à Alexandrie.
En 31, un fort tremblement de terre frappe l’Asie où périssent 30,000 Juifs. Sentant qu’ils ne pouvaient se fier à leurs troupes asiatiques, Antoine et Cléopâtre choisissent de combattre sur mer. C’est la défaite d’Actium. Cléopâtre tente de fuir en Mer Rouge mais ses navires sont détruits par les Arabes dans le désert où on les halait. Le Roi Hérode se présente devant Octave à Rhodes qui accepte sa soumission.
En 30, suicides d’Antoine et de Cléopâtre, inhumés ensemble. Octave condamne leurs mémoires à la damnation éternelle et devient le premier Empereur de Rome.
Il résume les éléments Historiques décrits dans mon roman, le Nemus Rudus, lui-même un résumé de presque un siècle d'Histoire.
Tome 1 Le Nympheum
Tome 2 La Voie
Michel Allard
En 100, le dernier Empereur Séleucide à mériter encore ce titre, Antiochos 8 Grypus (au grand nez) régnait sur la métropole d’Antioche-sur-Oronte. Grypus en était à son quatrième règne et avait perdu la Phénicie aux mains de cousins ennemis. Grypus passa ses dernières années à batifoler avec les Prêtresses de la fontaine sacrée de Daphné, près d’Antioche, laissant à ses cinq fils le soin de gouverner la Syrie. Grypus eut pour gendre Mithridate Kallinikos, roi divinisé de Commagène qui nomma son propre fils Antiochos (lui aussi roi divinisé de son vivant) en l’honneur de son beau-père.
En 96, Grypus fut empoisonné par son Premier Ministre soudoyé par Cyzique, Souverain d’Apamée-sur-Oronte et frère ennemi de Grypus. Le fils aîné de Grypus le remplaça sur le trône d’Antioche, sous le nom de Séleucos 6. Cette année là, un tremblement de terre catastrophique s’abattit sur la Syrie, y provoquant deux cent mille morts et la chute partielle des fameux remparts crénelés d’Antioche.
En 95, après avoir vaincu et tué son oncle Cyzique, Séleucos dut ensuite abandonner Antioche, tombée aux mains de son cousin, fils de Cyzique, et fuir à Mopsuhestia en Cilicie où il périt dans son palais incendié par ses Sujets scandalisés par son train de vie fastueux. Deux fils de Grypus, Démétrios et Dyonisus, soutenus par les Égyptiens, régnaient conjointement sur Damas, occupés à guerroyer contre Juifs et Arabes. Un autre des fils de Grypus, Épiphane, tenta de reconquérir Antioche mais perdit la vie dans la tentative, noyé dans l’Oronte en fuyant. Vers 93, le jumeau d’Épiphane, le Prince Philippe établit sa Capitale à Beroea et se prépara à reprendre Antioche à son cousin. Cette année là, le Préteur Sylla fut le premier Romain à rencontrer un Ambassadeur des Parthes, à Zeugma en Commagène.
En 92, Rome confie le gouvernement de L’Asie au Proconsul Manius Aquillius qui pousse le Roi Nicomède de Bithynie à razzier le Pont pour rembourser ses dettes à Rome, provoquant ainsi l’ire du Basileus Mithridate 6 Eupator du Pont (le Fléau de Rome) et de son gendre Tigrane d’Arménie. À la tête de trois armées d’invasion, le Proconsul Aquillius, le Préteur Cassius et le Proconsul Oppius furent défaits par Mithridate et Tigrane.
En 88 Mithridate, ayant capturé les deux Proconsuls romains et les ayant promenés nus, versa lui-même de l’or fondu dans la bouche de Manius Aquillius qui avait provoqué l’invasion illégale de ses Royaumes, invasion non approuvée par le Sénat de Rome. L’autre Proconsul perdit la raison. Philippe, le Prince séleucide, se reconnaissant vassal de Tigrane, reçut l’appui des armées d’Arménie pour reprendre Antioche à son cousin. Un des Souverains de Damas, Démétrios l’Intempestif, fils de Grypus, fut capturé par les Arabes alors qu’il menait une attaque contre Palmyre et fut conduit prisonnier à Tigrane d’Arménie, devenu Basileus d’un Empire s’étendant de la Caspienne à la Méditerranée.
En 87, Sylla, devenu Consul, dirige la reconquête de la Grèce aux mains des armées du Pont conduites par le Général Archélaüs de Comana. Le Questeur Lucullus sillonne les côtes orientales de la Méditerranée pour réquisitionner tous les navires afin d’assurer le blocus d’Athènes assiégée par Sylla.
En 85, des Légions du parti de Marius (mort 17 jours après avoir inauguré son septième consulat) débarquent en Asie, sous le commandement du Consul Flaccus et du Légat Fimbria, ennemis déclarés de Sylla. Fimbria assassina Flaccus qui hésitait à dépouiller entièrement les vaincus. Quand Sylla, vainqueur en Grèce, mit pied en Asie, les soldats de Fimbria désertèrent et le poussèrent au suicide. Le Questeur Lucullus est chargé par Sylla de soutirer 20,000 talents aux Cités rebelles d’Asie. En deux ans, les percepteurs romains arrachèrent six fois cette somme aux Asiatiques.
En 83, Dyonisus de Damas perdit la vie en combattant les Arabes. Son frère, Philippe Roi d’Antioche, tenta de reprendre Damas à la tête d’une armée de mercenaires mais fut vaincu par le Nabatéen Arétas, et put difficilement regagner Antioche avec une poignée de soldats survivants. Le Peuple d’Antioche, excédé par les guerres et les combats fratricides entre Séleucides, demanda au Basileus Tigrane d’Arménie de désigner Antiochos, le Prince héritier de la Commagène, et petit fils de l’Empereur Grypus, comme Roi d’Antiochène, toujours vassale de Tigrane.
En 82, le Sénat confie l’Imperium sur l’Asie au Général Murena, assisté de Lucullus. Murena prend et dépouille le Sanctuaire séculaire de Comana puis, sans la permission du Sénat, s’enfonce en Cappadoce où les armées coalisées du Pont et d’Arménie battent ses Légions. Ce qui n’empêcha pas Murena de triompher à Rome l’année suivante. Lucullus devient Édile Curule de Rome, y organisant des Jeux mémorables, sous la dictature de Sylla qui avait kidnappé tous les participants des Jeux Olympiques pour les faire se produire à Rome.
En 78, le Proconsul Vatia gouverne la Cilicie romaine. Son Préfet de la Flotte se nomme Gaius Julius César. Le Nabatéen Arétas, se reconnaît Vassal de Tigrane et remet la Damascène à Antiochos Roi d’Antioche et lui aussi Vassal du Basileus Tigrane d’Arménie. Contre le monopole du poisson séché, le Séleucide Séleukos, connu dorénavant comme Séleukos Kybiosaktès, remet la Phénicie à Antiochos de Syrie.
En 77, meurt Sylla qui avait dédié ses Mémoires à Lucullus, nommé exécuteur testamentaire du Dictateur. Pompée se rend en Espagne combattre le rebelle Gouverneur Sertorius qui tient tête à 120,000 Légionnaires. Le Roi Mithridate du Pont, pressentant la reprise des hostilités contre Rome avait versé une forte somme à Sertorius pour qu’il forme une Légion à la romaine.
En 75, Rome transforme la Cyrénaïque en Province romaine. Le Sénat, soudoyé, reconnaît le Séleucide Démétrios Asiaticus comme Roi de Syrie, ce qui indispose Tigrane d’Arménie et le décide à conquérir Ptolémaïs (St-Jean d’Acre), la capitale et unique possession d’Asiaticus et de sa mère égyptienne.
En 74, le Roi Nicomède de Bithynie lègue son royaume à Rome. Le Consul Lucullus et le Sénat mandatent le Consul M Aurelius Cotta pour transformer la Bithynie en Province romaine, ce qui pousse Mithridate du Pont, qui revendiquait la Bithynie et la Paphlagonie, à la guerre contre Rome.
En 73, le Proconsul Lucullus devient Gouverneur de la Cilicie. Le Basileus du Pont envahit la Bithynie. Le Basileus Tigrane d’Arménie signifie à son beau-père du Pont son désir de demeurer neutre dans ce conflit. Le Pont dispose d’une légion formée en Espagne par Sertorius et finance les pirates qui razzient la Méditerranée, même le port d’Ostie et kidnappent des Citoyens romains dans les banlieues de Rome. Le Consul Marcus Lucullus fait octroyer à son frère Licinius Lucullus le mandat de conduire la guerre contre le Pont et d’aller délivrer Aurelius Cotta assiégé par 200,000 hommes à Chalcédoine sur la Mer Noire et où Mithridate du Pont s’était emparé de 60 navires romains et incendié le reste de leur flotte. En Espagne, le rebelle Gouverneur Sertorius est assassiné par un de ses Lieutenants, ce qui libère les légions de Pompée. Mais la révolte des esclaves, menée par Spartacus, met l’Italie à feu et à sang.
En 72 Lucullus détruisit la flotte du Pont au large de Lemnos. Il rassemble 6 légions à Pergame et se rend porter secours à Aurelius Cotta, toujours assiégé dans le Bosphore. En Phrygie, les 30,000 Légionnaires de Lucullus s’apprêtèrent à affronter 300,000 Asiatiques coalisés assistés de la légion formée en Espagne. Plutarque rapporte dans sa ‘Vie de Lucullus’ qu’un objet céleste s’est interposé entre les deux armées s’apprêtant à s’affronter et que les Asiatiques quittèrent le champ de bataille. Les légions, bien entraînées, de Lucullus harcelèrent les troupes du Pont qui refluèrent, furent encerclées et affamées par un blocus les privant de ravitaillement. Lucullus parvient à libérer Cotta assiégé et reprit la Bithynie et la Paphlagonie. Pendant ce temps, en Italie, Spartacus avait vaincu successivement deux armées consulaires et Rome était la proie d’émeutiers affamés. Lucullus décide d’envahir le Pont sans attendre la permission du Sénat, neutralisé par la situation préoccupante en Italie.
En 71, Lucullus assiège et capture, une après l’autre, les villes du Pont. Il décrète un congé fiscal de plusieurs années pour l’Asie, exsangue des ponctions effectuées par les percepteurs, ce qui le rend extrêmement populaire. À l’automne, Spartacus est annihilé et Lucullus prend Cabira, une des capitales du Pont, y faisant un butin colossal. Mithridate parvient à fuir et à se réfugier chez son gendre, le Basileus Tigrane d’Arménie. Lucullus dépêche auprès de Tigrane son beau-frère, Appius Claudius Pulcher, pour exiger qu’il remette le Roi du Pont entre les mains des Romains. La Méditerranée est la proie des pirates qui pillent et détruisent des dizaines de villes et de Sanctuaires dont Délos, Didyme, Samothrace et Samos, entre autres.
En 70 Appius Claudius Pulcher remet l’ultimatum des Romains à Tigrane, qui assiégeait la forteresse de Ptolémaïs au nord de la Judée avec une armée de 500,000 hommes. Pulcher est capturé par des pirates qui le retiennent un an contre rançon. Ptolémaïs, l’imprenable, tombe entre les mains de Tigrane qui fait exécuter Cléopâtre Séléné, la mère de Démétrios Asiaticus, réfugié auprès de Pompée à Rome. Lucullus, à bout de patience, décide d’envahir l’Arménie, il laisse à son Lieutenant, Triarus, le soin de réorganiser le Pont et se dirige avec 2 légions et 30,000 porteurs Galates vers la nouvelle capitale arménienne, Tigranocerte, pour forcer Tigrane à lui remettre son beau-père, Mithridate du Pont.
En 69, un fort séisme frappe la Syrie et même la Judée. Lucullus laisse à son Lieutenant Murena (fils du Proconsul) le soin de poursuivre le siège de Tigranocerte et part à la poursuite des deux Basileus en fuite, affrontant les Asiatiques avec succès, même à 20 contre un. Antiochos remet la couronne de Syrie à un autre des petits-fils de feu l’Empereur Grypus, Philippe le Jeune (dit Barypos, au pied lourd) et Antiochos ceint la Couronne de Commagène. Puis Antiochos parcoure l’Arménie en compagnie de Lucullus qui reçoit sans coup férir les clefs des villes où il se présente. Les Romains s’emparent de Tigranocerte et y capturent un trésor inouï.
En 68, mû par l’avidité, Pompée et Crassus obtiennent que le Sénat confie au Consul en exercice Q. Marcius Rex la conduite de la guerre contre le Pont et l’Arménie, prétextant que Lucullus n’avait pu capturer les Basileus ennemis de Rome après toutes ces années de combats. Ayant abordé à Tarse en Cilicie, avec une légion recrutée en Italie, le Consul Rex, décide de s’emparer illégalement de Samosate, la Capitale de la Commagène, attiré par les immenses richesses accumulées par ce petit Royaume pourtant Allié fidèle de Rome. Les deux légions de Rex furent totalement annihilées sous les remparts de Samosate, par l’emploi de feu grégeois ou de poudre provenant de Chine. Lucullus et Rex remettent à la Commagène une portion de la Cilicie, constituée de la ville portuaire d’Issus et de la plaine fertile du fleuve Pyrames.
En 67, le Proconsul Rex obtient le gouvernement de la Cilicie romaine. Lucullus et Rex, qui s’était placé sous le commandement de Lucullus plutôt que de le démettre de ses fonctions, investissent la ville arménienne de Nisibis, y faisant main basse sur le trésor monétaire d’Arménie. Lucullus parcoure le nord de la Mésopotamie et de l’Assyrie, aperçoit Ninive en ruines, et se rend jusqu’en Médie d’où il ramena des plants d’épinard (après avoir fait planter les premiers cerisiers dans ses jardins de Rome). Lucullus confie à son Lieutenant Sextilius une Légation romaine auprès du Roi des Rois des Parthes. À Rome, le Triumvir Crassus confie l’Asie au Consul Manius Acilius Glabrio, et l’ordre de démettre Lucullus de son Imperium. Pompée obtient un Imperium Infinitum sur toute la Méditerranée pour la débarrasser du fléau de la piraterie, tellement répandue qu’aucun fauve n’était parvenu à Rome pour les jeux de cette année-là. En 40 jours, Pompée réduisit tous les Pirates de Méditerranée, repoussant les derniers 800 navires pirates vers le Golfe d’Issus, propriété de la Commagène, où ils furent accueillis et intégrés aux Sujets d’Antiochos, contre promesse d’abandonner la flibuste. Pendant ce temps, les hommes de Lucullus se mutinent et refusent de s’avancer plus loin vers l’est. De plus, son Lieutenant Triarus a laissé les légionnaires profaner le Temple de Comana du Pont, ce qui provoqua un soulèvement de la population. Pire, les Romains indisciplinés pillèrent le Temple de Pessimus, soulevant la colère des Galates, pourtant fidèles Alliés de Rome contre le Pont. Lucullus, à marches forcées, parvient à rejoindre ses troupes laissées dans le Pont et à sauver les survivants de son armée. Pompée, ayant menacé les soldats de Lucullus de confisquer leurs butins, les force à se rallier à son autorité et à ses 10 légions embarquées sur les 2,000 navires qu’il commandait.
En 66, Lucullus remet à la Commagène les portions de la Mésopotamie et de l’Assyrie jadis vassales de Tigrane d’Arménie. Le prétendant au trône de Syrie, Démétrios Asiaticus, aussitôt débarqué en Asie avec la flotte de son protecteur Pompée, est capturé par des bandits et exécuté peu après sa capture. Avec 8 Légions, Pompée se dirige vers le Pont. Il rencontre Lucullus en Galicie et les deux Généralissimes s’empoignent et doivent être séparés par leurs propres États-Majors. Lucullus se retire en Italie où il profite d’une richesse devenue proverbiale. Pompée s’empare du trésor du Pont dans la forteresse de Domana dont l’inventaire à lui seul demanda plus de 30 jours. Quand Pompée approcha d’Artaxata, la Capitale ancestrale d’Arménie, le Basileus Tigrane en sortit et se jeta aux pieds du Romain qui lui laissa, contre la promesse de six mille talents supplémentaires, la jouissance de son Royaume, amputé de son trésor et donna la Sophène et la Gorduène à son fils, Tigrane le Jeune, qui avait assisté les Romains. Pompée confirma à Antiochos de Commagène sa suzeraineté sur l’Assyrie et le nord mésopotamien et conserva la Syrie pour en faire une Province de Rome, en laissant sur le trône d’Antioche le Roi Philippe Barypos, le dernier des Séleucides.
En 65 Tigrane le Jeune fomenta l’assassinat de son père qui s’en plaignit à Pompée qui emprisonna le conspirateur et le dépouilla de ses Royaumes, la Sophène et la Gorduène qu’il remit à la Commagène. Puis Pompée se rend jusqu’en Colchide où s’était réfugié Mithridate du Pont, bat les Ibériens et les Albaniens et force Mithridate à s’enfuir jusqu’en Crimée.
En 64, Pompée confie deux légions à ses Questeurs Gabinius et Afranius qui longent péniblement la frontière désertique de la Parthie pour se rendre jusqu’en Syrie. Pompée donne le nord de la Syrie à la Commagène et permet aux ateliers monétaires d’Antioche de frapper monnaies romaines à l’effigie de Philippe Barypos.
En 63, Pompée, en route vers Damas, apprend le suicide de Mithridate du Pont, l’archi-ennemi de Rome. À Rome, le Consul Cicéron repousse une loi qui proposait la confiscation et la vente des territoires que Pompée avait libérés, la Paphlagonie, la Cappadoce et le Pont; et le Sénat reconduit l’Imperium de Pompée sur l’Asie. Pompée, remettant à plus tard une campagne contre les Arabes de Nabatène, envahit la Judée, avec ses Lieutenants Metellus et Lollius, et le Questeur Scaurus. Parmi ces troupes, Cornelius Faustus, le fils de Sylla et Marc-Antoine qui se distinguèrent à la prise de Jérusalem. Pompée soutira dix mille talents des Juifs et expédia à Rome leur Roi, Aristobule, pour le faire défiler, enchaîné, dans son Triomphe sur l’Asie.
En 62, le Consul Cicéron mène au bourreau des Sénateurs de la Conjuration de Catilina et est nommé Père de la Patrie. Visant les Juifs et leurs contributions versées au Temple de Jérusalem, le Sénat interdit d’exporter l’or d’Italie en Asie.
En 61, Pompée célèbre son Triomphe sur les pirates, puis le lendemain, un Triomphe sur l’Orient où défilèrent le Roi Aristobule, et sa famille, ainsi que celle de Mithridate du Pont, dont deux de ses fils. Seul l’Arménien Tigrane le Jeune fut précipité du haut de la Roche Tarpéienne, précédé la veille par quelques pirates.
En 60, le Sénat nomme le Propréteur Marcius Philippus comme premier Gouverneur de la nouvelle Province de Syrie, pour y remplacer Scaurus matant les Juifs rebelles, après avoir obtenu 400 talents et la soumission d’Arétas, le Roi des Nabatéens, alors que ses légions menaçaient d’investir la capitale arabe de Petra. À Rome, Lucullus s’opposait avec véhémence à la requête de Pompée qui demandait au Sénat de ratifier d’un bloc toutes ses actions en Asie. Lucullus voulait que l’on épluchât une à une toutes les décisions de Pompée en Asie, surtout celles qui invalidaient les actes de son prédécesseur, Lucullus.
En 59, Marcius Philippus, époux de la nièce du Consul César, et tuteur de facto d’Octave et d’Octavie, s’établit avec sa famille, à Antioche, siège de la nouvelle Province romaine. À Rome, César a fait ratifier en bloc par le Sénat les actions de Pompée en Asie. Puis, pour satisfaire aux amis de Crassus, César réduit du tiers la dette des Publicains d’Asie envers la République. Ptolémée XI verse des milliers de talents aux Triumvirs pour que Rome le rétablisse sur le trône d’Égypte. À Rome, des sbires assassinent une députation d’opposants à ce Ptolémée, composée de Citoyens d’Alexandrie partisans des Princesses Bérénice et Cléopâtre. Le Gouverneur de la Province d’Asie, Flaccus, interdit aux Juifs d’envoyer de l’or au Temple de Jérusalem.
En 58, le Proconsul Gabinius reçoit du Sénat le gouvernorat de la Province d’Asie. Caton reçoit l’ordre de prendre Chypre, alors possession égyptienne, et d’en faire une Province romaine. Suite à une cabale menée par Clodius, l’infâme Tribun du Peuple et époux de la richissime Fulvia, Cicéron est condamné par le Sénat pour avoir jadis fait exécuter illégalement des Sénateurs romains et doit s’exiler en Macédoine, gouvernée par le Consul Piso, beau-frère de Caton.
En 57, le Centurion Marc Antoine accompagne Gabinius en Asie, s’entiche de la Reine Glaphyra de Cappadoce, Le Gouverneur Gabinius s’opposa au mariage que proposa Bérénice, Souveraine d’Égypte, au Roi Philippe Barypos d’Antioche. Mais Bérénice épouse Séleukos Kybiosaktès, le Séleucide devenu marchand de poisson, mais le fait exécuter le lendemain de leurs noces, réalisant sa méprise quant à l’influence de cet ex-roi. Pompée organise une propagande dans les villes d’Italie pour réclamer le retour de Cicéron d’exil.
En 56, le Triumvir Crassus obtient le gouvernement de l’Orient pour 5 ans. Mort, naturelle, de Lucullus. Le Grand Prêtre héréditaire de Comana de Cappadoce Dorée, Archélaüs, épouse la Reine Bérénice d’Égypte et devient Pharaon.
En 55, en Syrie, Gabinius reçoit l’ordre d’envahir (illégalement) l’Égypte avec 4 légions pour redonner son trône à Ptolémée Aulète. Les Romains affrontent les troupes égyptiennes d’Archélaüs, assiègent et prennent le port de Péluse. Marc Antoine organise de dignes funérailles à Archélaüs qu’il avait connu en Asie et se rend jusqu’à Alexandrie pour en ramener une partie des 10,000 talents promis aux Triumvirs pour leur intervention militaire. Ptolémée fait décapiter sa fille Bérénice et dépouille de nombreuses familles d’Alexandrie.
En 55, pendant qu’une partie des troupes romaines est engagée en Égypte, Juifs et Arabes se rebellent. 30,000 Juifs capturés sont vendus comme esclaves. Poussé par le Peuple superstitieux, le Sénat condamne Gabinius pour son invasion illégale de l’Égypte. Le Tribun du Peuple, et la Plèbe de Rome, tentent d’empêcher Crassus de quitter Rome car il avait exprimé sa volonté de guerroyer contre l’immense Empire des Parthes. À son retour en Italie, Gabinius est défendu par Cicéron, rendant service à Pompée, et innocenté pour son action en Égypte, mais un autre Jury, insuffisamment soudoyé, le condamne à l’exil pour ses malversations en Syrie.
En 54, Crassus débute son Proconsulat de 5 ans sur l’Asie en confisquant au Temple de Jérusalem 2,000 talents en monnaies. Crassus fait aussi arracher tout le métal de l’antique Temple de la Grande Déesse à Hiérapolis dans le nord de la Syrie. Il s’installe à Damas et pille les Provinces d’Asie en assemblant une armée pour envahir, illégalement, l’Empire parthe. Il fait occuper les deux rives de l’Euphrate, prétextant que la frontière elle-même appartenait à Rome.
En 53, au printemps, Crassus franchit l’Euphrate avec 12 légions, 30,000 cavaliers, dont des Gaulois menés par le fils de Crassus, des frondeurs des Baléares, des archers Numides, et l’intendance, en tout 100,000 hommes. Le 1er juin, à Carrhes au sud de la Commagène, Crassus et son armée périssent, annihilés par les archers montés des Parthes. Le Questeur Cassius Longinus s’enfuit avec quelques cavaliers. Et plusieurs milliers de légionnaires prisonniers finissent en Chine.
En 52, l’infâme Clodius, époux de la richissime Fulvia, fut éventré dans une taverne de Rome. Bibulus, gendre de Caton et ex-confrère humilié du Consul César, reçoit le Proconsulat de Syrie pour 5 ans, et Cicéron la Province de Cilicie. Mort de Ptolémée Aulète, Cléopâtre 7 et son frère occupent le trône de l’Égypte. Bibulus relève les troupes de Cassius Longinus à Damas et se rend pacifier la Judée encore en proie à un soulèvement.
En 51, Pompée octroie à Longinus un Triomphe immérité pour sa ‘victoire’ sur les Parthes qui n’avaient pas attaqué la Syrie suite à la déconfiture de Crassus. Le Tribun Marc Antoine pousse le Sénat à dépêcher à Bibulus en Syrie les légions recrutées en Italie plutôt que de les envoyer en Espagne sous le commandement de Pompée. Pompée refuse d’exiger de César qu’il lui remette une des légions qu’il lui a prêtées pour combattre en Gaule.
En 50, Cicéron réduit les derniers pirates de Cilicie. À Rome, César achète les services du Consul Lépide et du Tribun Curio qui bloquent toute législation contraire aux intérêts de César et empêchent même la tenue des élections consulaires. Cicéron retourne à Rome pour tenter de réconcilier Pompée et César qui campe avec ses Légions à la frontière de l’Italie.
En 49, César franchit le Rubicon. Pompée et le Sénat évacuent Rome pour gagner le sud de la Péninsule. Cicéron demeure à Rome pour tenter d’apaiser César et d’éviter une Guerre Civile. Pompée et le Sénat purent briser l’encerclement des troupes de César, à Brindisium et s’enfuir en Grèce. Pompée ordonne à toutes les légions d’Orient de converger sur la Grèce. Pompée dépêcha en Asie le Consul en exercice, Lentulus pour rallier les Royaumes Clients et réclamer du secours. Les Galates envoient 3 légions des leurs.
En 48, le prétendant au trône de Jérusalem, l’Asmonéen Aristobule, est libéré par César à Rome, mais meurt empoisonné à son arrivée en Judée. Le Proconsul Scipion, beau-père de Pompée, se rend en Syrie pour y réunir des troupes. Avant de quitter l’Orient, il fait décapiter le fils du Grand Prêtre Aristobule, le Prince Juif Alexandre, prisonnier des Romains à Antioche. César confie l’Italie à Marc-Antoine et se rend affronter Pompée en Grèce. À Pharsale, les 60,000 soldats de Pompée sont battus par les forces aguerries de César, trois fois moins nombreuses. Profitant de ce chaos, le fils de Mithridate du Pont, Pharnace, Roi du Bospore Cimmérien, décide de réclamer ses royaumes ancestraux et envahit le Pont. À Petra, Malchus remplace son père Arétas à la tête des Nabatéens. Pompée fuit la Grèce, aborde en Asie, offre la Syrie aux Parthes contre un fort contingent de leurs troupes, poursuit jusqu’à Péluse en Égypte qui lui devait encore soixante millions de sesterces. Pompée se fait occire par le jeune Pharaon et César, à la poursuite de Pompée, se fait encercler et assiéger à Alexandrie par la Population de l’immense ville et l’armée du jeune Ptolémée.
En 47, le Prince Mithridate de Commagène organise une opération de secours pour libérer le Dictateur César et ses 1,200 légionnaires assiégés, avec Cléopâtre, dans le Palais Royal d’Alexandrie. Parmi les secouristes, des recrues de Cilicie, des contingents de Nabatéens commandés par Malchus, de Judéens sous Antipater, ainsi que des effectifs accompagnant Tholomée du Liban, Jamblic de Ptolémaïs, Attambelos Prince de Characène, le Prince Ma’nu, fils du Divin Abgar d’Édesse. En Cappadoce, Pharnace du Pont détruit les légions de Domitius Calvinus et celle, seule rescapée de Pharsale, du Roi des Galates, Dieotarus. Pharnace se livre à des massacres sur les Colons italiens, viols organisés et castrations par milliers et menace les villes d’Ionie. À Rome sont frappées des sesterces commémorant l’accession du petit-neveu de César, Octave, à la toge virile. Le Questeur Aulus Hirtius, l’éditeur de la ‘Guerre des Gaules’, parcoure la Syrie afin d’y réunir des secours pour César. Les Égyptiens inondent le Delta pour bloquer l’avancée des Coalisés, spécialement de leur cavalerie, dont 1200 Arméniens. Les Coalisés s’emparent de Péluse. Les habitants juifs, sur recommandation du Sanhédrin de Jérusalem, assistent les Coalisés et leur indiquent où creuser les puits comblés par Ptolémée. Les forces dirigées par la Commagène libèrent Jules César qui, en remerciement permet à Hyrcan 2 de relever les murailles du Temple de Jérusalem. Il nomma Antipater Gouverneur romain de Judée et nomma aussi son fils, Hérode (le Grand), Gouverneur de Galilée. César décrète la libération de tous les esclaves juifs de l’Empire romain. César démet Cassius Longinus et nomme son cousin Sextus César Gouverneur de l’Orient qui s’établit à Damas. La flotte commandée par Tibère Néron aborde à Tarse où César convoque les Alliés asiatiques de Rome. César, avec seulement 1000 Vétérans et 3 légions d’Asiatiques rapidement constituées affronte l’immense armée de Pharnace du Pont qu’il bat à Zela. Il remet à Mithridate de Commagène tous les Royaumes de Pharnace, en fait toute la Mer Noire, ainsi que la Galatie. En Italie, Marc-Antoine épouse Fulvia, la richissime semeuse de zizanie.
En 46, le Grand Pontife Jules César proclame une année de 455 jours et l’instauration d’un calendrier de 365 jours et un quart qui perdura jusqu’à nous. Il combat les derniers éléments républicains en Espagne et en Afrique. Pharnace est tué par son Gouverneur de Crimée. Pendant dix jours, Rome célébra successivement quatre Triomphes de César, sur la Gaule, l’Égypte, le Pont et l’Afrique, lors desquels Vercingétorix est mis à mort, et où défilèrent les premières girafes à parvenir à Rome. En Syrie, des éléments républicains et césariens s’affrontent et Pacorus, petit-fils d’Antiochus de Commagène, et héritier de l’Empire des Parthes, envahit brièvement la Province romaine dans une opération de police.
En 45, César décrète l’annulation du quart des dettes. César nomme Agrippa préfet de la flotte romaine de la Mer Noire, donnée au fils d’Antiochus de Commagène. César vainc les légions républicaines en Espagne, à Munda, où périt son ancien bras droit devenu son ennemi, Labienus, resté loyal à la République. Brutus épouse la fille de Caton, devient le défenseur des institutions républicaines et pourfend les excès de César dans des textes qu’il fait circuler à Rome. La flotte de Sextus Pompée, le fils du Grand Pompée, contrôle les Baléares, la Sicile et bien des rivages italiens. Le Sénat nomme César Imperator à vie, lui accorde un Triomphe pour ses victoires en Espagne et de porter perpétuellement une couronne de lauriers. Sa statue d’ivoire défila dorénavant parmi les Dieux de Rome au début de chacun des Jeux.
En 44, César atteint de crises d’épilepsies de plus en plus aigues, prépare sa succession et élabore son suicide par Conjurés interposés. Il froisse le sentiment républicain de ses Concitoyens en se faisant nommer Dictateur à vie et frappe monnaie le proclamant. César demande au Sénat de le nommer Roi des Romains mais n’obtient que d’être divinisé. Le 15 mars, assassinat de César, tel que voulu par lui-même dont le cadavre tenait à la main la liste des Conjurés. Le Consul Marc-Antoine calme les factions. Le Sénat abolit la fonction de Dictateur. Mais, lors de la crémation de César, une émeute éclata et la fureur du Peuple se tourna contre les assassins qui fuirent Rome. Le Sénat et Antoine déclarent les Conjurés ennemis de Rome et se saisissent de leurs fortunes. Escorté par le Préfet Agrippa, Octave aborde l’Italie et fait une entrée triomphale dans la Capitale où il distribue trois mois de subsistance à chaque Romain, de l’huile et du blé. Dans un désir manifeste d’éloigner les Conjurés de Rome, Marc-Antoine fit nommer Dolabella Consul et le chargea de l’Asie. De même le Sénat nomma Gouverneurs de Crète et de Cyrène les conspirateurs Brutus et Cassius, qui n’osaient plus mettre le pied à Rome, de peur de la populace. Finalement, Brutus prit possession de la Macédoine et Cassius Longinus de la Syrie. Cicéron écrit ses ‘Philippiques’ contre Marc-Antoine qui se retire en Gaule.
En 43, Cassius Longinus s’établit à Damas et exige 10 ans d’impôts de la population de Syrie. À Smyrne, le Proconsul Dolabella capture et torture le Proconsul Trebonius, le Conspirateur qui avait occupé Antoine pendant qu’on assassinait César. Les Conjurés envoient Quintus Labienus chez les Parthes, demander leur alliance contre le camp des Césariens. Dolabella est tué et les légions égyptiennes venues capturer Cassius Longinus passent plutôt sous ses ordres. Brutus et Cassius s’emparent de Rhodes et font main basse sur le butin amassé par Dolabella. Octave marche sur Rome, est élu Consul et s’empare du Trésor. Le 27 novembre, proclamation du Triumvirat composé d’Octavien, Marc-Antoine et Lépide. Le plus célèbre des Citoyens de Rome, Cicéron, le Père de la Patrie, fut exécuté le 7 décembre sur ordre des Triumvirs, et sa tête et ses mains furent clouées et exposées au Forum de Rome. Fulvia, l’épouse d’Antoine, se rendit, triomphante, contempler les restes du grand homme et s’empara de la langue de l’Orateur pour lui faire dire des avanies.
En 42, les légions des Républicains évacuent l’Asie pour aller affronter les Triumvirs à Philippes, en Grèce. Défaite et suicide de Cassius et de Brutus.
En 41, Marc-Antoine avec 12 légions prend pied en Orient. Antoine convoque à Éphèse les Rois d’Asie. Banquets et Apothéose d’Antoine sous les traits du Dieu Dionysos. À Tarse, en Cilicie, Cléopâtre, répondant à la convocation du Triumvir, fait une entrée remarquable et séduit Antoine. Les tourtereaux passent quelque temps au Sanctuaire de Daphné, près d’Antioche dont il fait la Capitale de son administration. Antoine remet à la Commagène les villes d’Éphèse, de Pergame, de Tarse, ainsi qu’une bonne partie de la Cilicie. Cléopâtre obtient d’Antoine l’assassinat de sa sœur Arsinoé, otage de Rome depuis 46, et réfugiée dans le Sanctuaire d’Artémis à Éphèse. Puis Antoine se rend passer l’hiver en Égypte, où il fait du tourisme sexuel à Canope, en compagnie de sa divine Cléopâtre, pendant qu’Octavien à Rome reçoit la soumission du Consul frère d’Antoine, absorbe ses légions, et exile Fulvia la richissime épouse d’Antoine.
En 40, Octavien divorce d’avec la fille de Fulvia et épouse la fille du beau-père de Sextus Pompée dont les flottes contrôlent toujours une bonne partie de la Méditerranée. Pendant qu’Antoine et Cléopâtre mènent leur ‘Vie Inimitable’, le Gouverneur de Syrie, Decidius Saxa attaque, pille la ville de Palmyre et ravage la Syrie. Une armée de 20,000 cavaliers parthes, dirigée par Pacorus, héritier du Roi des Rois (et petit-fils d’Antiochus de Commagène), conseillé par Labienus, envahit la Syrie et est accueillie triomphalement par les populations martyrisées par les légions d’Antoine, privées d’une partie de leurs soldes par le véreux Saxa. La métropole d’Antioche, capitale de la Syrie, ouvre ses portes aux Parthes et leur livre Saxa qui est exécuté. La garnison romaine passe sous les ordres de Labienus qui, aidé de son nom prestigieux, parcoure le nord de l’Asie et obtient le ralliement des légions d’Antoine. Pacorus poursuit sa chevauchée vers le sud, prend toute la Phénicie sauf Tyr, toute la Syrie, et la Judée où il met sur le trône de ses Ancêtres le prince asmonéen Antigone-Mattathias, fils du Roi Aristobule. Hérode fuit en Nabatène, puis en Égypte, à Rhodes et à Rome, où il noircit l’intervention des Parthes en Judée. Le Sénat nomme Hérode roi d’Idumée et de Samarie. Le suicide de Fulvia permet à Antoine d’épouser Octavie, la sœur d’Octavien, et d’éviter une confrontation entre les Triumvirs.
En 39, Labienus, qui tente de se tailler un Empire en Ionie, affronte les légions envoyées par les Triumvirs réconciliés et commandées par Ventidius Bassus. Labienus est battu et doit évacuer Pergame. Ses légions passent à Ventidius, ne voulant pas combattre un émissaire du Sénat et des Triumvirs. Labienus meurt au combat et Ventidius occupe la Cilicie, pourtant propriété de la Commagène.
En 38, Antoine préfère folâtrer à Athènes et s’y faire adorer dans une caverne artificielle plutôt que de retourner en Asie pour y reprendre ses troupes en main. À la tête de 12 légions, Ventidius envahit la Syrie, affronte les Parthes au nord d’Antioche et tue Pacorus dont le corps est apporté à son grand-père Antiochus, roi de la Commagène voisine du champ de bataille. Les légions de Ventidius pénètrent en Commagène et assiègent la Capitale, Samosate. Ventidius doit affronter une arme, le feu grégeois, qui paralyse ses légions d’horreur et se retrouve encerclé à Samosate entre les murailles imprenables et des myriades de combattants venus défendre Antiochus, parent de toutes les Cours d’Asie. Antoine, avec 4 nouvelles légions se décide à tenter de sauver ses hommes piégés à Samosate et s’y retrouve lui-même encerclé. Le roi divinisé, Antiochus, une Grande Âme, pour terminer cette boucherie, accepte de remettre un tribut symbolique au Triumvir Antoine qui marie sa fille aînée à l’héritier de la Commagène, et se retire de Commagène avec ses légions survivantes. Antoine nomme Gaius Sosius Gouverneur de Cilicie et de Syrie, et retourne à Athènes rejoindre Octavie sur le point d’accoucher.
En 37, Hérode reprend la Judée, grâce aux légions d’Antoine commandées par Machéras. Le Grand Prêtre de Jérusalem, et Roi des Juifs, Antigone-Mattathias, fut capturé lors de l’assaut sur le Temple et Hérode soudoya les Romains pour qu’ils crucifient leur captif plutôt que de le conduire au Gouverneur Sosius à Antioche. Les Romains donnent à Hérode (le Grand) quelques villes du sud de la Syrie. Un légat d’Antoine, Canidius Crassus, parcoure l’Anatolie et l’Arménie pour évaluer leurs ressources en vue d’une campagne contre les Parthes et leur nouveau Roi des Rois, un parricide qui avait même ordonné d’exécuter toute sa famille étendue dont une des filles d’Antiochus de Commagène.
En 36, Antoine dirige une campagne militaire contre les Parthes. Ses 12 légions reçoivent l’appui de forts contingents asiatiques, dont les Arméniens. Il divise son armée en deux corps, le premier, chargé du transport des machines de siège, commandé par Statinius avec 2 légions et 13,000 cavaliers arméniens sous leur Roi, Artavasdès, gendre d’Antiochus de Commagène. En attendant le convoi plus lent de Statianus, Antoine met le siège devant Phraaspa, Capitale de la Médie Atropatène, où régnait la sœur d’Atrtavazdès d’Arménie, et veuve de Pacorus (petit-fils d’Antiochus). Cette action inconsidérée soulève ses alliés arméniens qui détruisent les légions de Statinius et tout l’équipement de siège. Puis Antoine dut retraiter pendant 27 jours à travers de mauvaises pistes, sans eau ni ravitaillement, harcelé par les troupes parthes et arméniennes confondues. En Italie, l’Amiral Agrippa, coordonnant 3 flottes, bat celle de Sextus Pompée. Et Octavien obtient, par son prestige, la soumission des 18 légions du Triumvir Lépide qu’il exile, en s’emparant de son Imperium sur l’Afrique.
En 35, Antoine se rend en Arménie, se saisit du Roi Artavazdès qu’il fait enchaîner, avec sa famille (dont la fille d’Antiochus de Commagène) et conduire en Égypte. Sextus Pompée, avec les restes de sa flotte, aborde à Milet, près d’Éphèse pour proposer une alliance à Antoine contre Octave. Le neveu d’Antoine, Marcus Titius, exécute Sextus Pompée et s’empare des trésors de ce pirate. Octavie se rend à Éphèse, avec 40 navires, porter à son mari volage des provisions, mais Antoine lui ordonne de retourner en Italie.
En 34, à Alexandrie, Antoine triomphe sur l’Arménie et distribue l’Asie aux enfants de Cléopâtre. Aux enfants de sa Divine concubine il donna l’Orient, au plus vieux l’Arménie, la Médie et la Parthie, à sa sœur la Cyrénaïque, et au plus jeune, encore bébé, la Syrie, la Cilicie et la Suzeraineté sur tous les Royaumes-Clients de Rome. Il fiance son jeune fils Alexandre-Hélios à une Princesse de Commagène. Quand il apprit que Césarion, le fils de Jules César et de Cléopâtre, avait été fait co-Régent d’Égypte, Octave entra dans une vive colère contre Antoine à qui il écrivit de violents reproches.
En 33, Octave s’empare du testament d’Antoine, confié aux Vestales, et en fait lecture devant le Sénat et le Peuple. Antoine, furieux, ordonne de rassembler une immense armée à Éphèse, pour affronter Octavien et envahir l’Italie.
En 32, le Sénat déclare la guerre à l’Égypte. Les deux Consuls, Sosius et Ahenobarbus, fidèles à Antoine, accompagnés de trois cents Sénateurs, quittèrent l’Italie pour se réfugier à Éphèse. Antoine répudie Octavie et épouse Cléopâtre. Antoine aborde la Grèce avec mille vaisseaux et 500,000 hommes. Antoine fait égorger Artavazdès d’Arménie toujours captif à Alexandrie.
En 31, un fort tremblement de terre frappe l’Asie où périssent 30,000 Juifs. Sentant qu’ils ne pouvaient se fier à leurs troupes asiatiques, Antoine et Cléopâtre choisissent de combattre sur mer. C’est la défaite d’Actium. Cléopâtre tente de fuir en Mer Rouge mais ses navires sont détruits par les Arabes dans le désert où on les halait. Le Roi Hérode se présente devant Octave à Rhodes qui accepte sa soumission.
En 30, suicides d’Antoine et de Cléopâtre, inhumés ensemble. Octave condamne leurs mémoires à la damnation éternelle et devient le premier Empereur de Rome.
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Ecrit le 28 janv.06, 11:36
L'Enquête d'Hérodote d'Halicarnasse (Historia, en grec) est mon livre de chevet depuis des lustres ...
Nous partageons ce même plaisir, Proserpina, ainsi que l'amour de la musique classique ...
Mahboul,
oui, j'ai écrit un roman, pour m'amuser et surtout pour tenter de deviner les trésors qui se cachent encore aujourd'hui sous le plus grand tumulus édifié dans l'Antiquité et qui recouvre toujours aujourd'hui le sommet d'une montagne turque, le Nemrud Dag. Au cours de mes recherches qui durèrent 3 ans, j'eus la surprise de comprendre les origines du Christianisme. C'est très compliqué à expliquer, aussi procéderai-je par étapes, la première étant la présentation du cadre géopolitique de la Grande Syrie des derniers jours de la République romaine...
Ma prochaine intervention décrira l'apparition d'une nouvelle religion en Commagène, vers 101 avant notre Ère, religion d'amour et de fraternité universelle qui se répandit à travers l'Asie Mineure, puis l'Empire de Rome ... et devint le Christianisme ...
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Mahboul,
oui, j'ai écrit un roman, pour m'amuser et surtout pour tenter de deviner les trésors qui se cachent encore aujourd'hui sous le plus grand tumulus édifié dans l'Antiquité et qui recouvre toujours aujourd'hui le sommet d'une montagne turque, le Nemrud Dag. Au cours de mes recherches qui durèrent 3 ans, j'eus la surprise de comprendre les origines du Christianisme. C'est très compliqué à expliquer, aussi procéderai-je par étapes, la première étant la présentation du cadre géopolitique de la Grande Syrie des derniers jours de la République romaine...
Ma prochaine intervention décrira l'apparition d'une nouvelle religion en Commagène, vers 101 avant notre Ère, religion d'amour et de fraternité universelle qui se répandit à travers l'Asie Mineure, puis l'Empire de Rome ... et devint le Christianisme ...
Modifié en dernier par Hérodote le 28 janv.06, 11:41, modifié 1 fois.
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Ecrit le 29 janv.06, 04:19
Malgré ce que tu penses, Hérodote, le christianisme (originel) véhicule de nombreuses idées qui ne se trouvent pas dans le mithraisme ni dans les sources mythologiques dont tu parles.
Le christianisme s'inscrit dès le départ dans le judaisme et c'est pour cette raison que n'importe quel historien rirait de tes réflexions, car tu t'occultes une part de la réalité ...
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Ecrit le 29 janv.06, 06:24
N'impute-t-on pas à Jésus ces paroles: "Cherchez et vous trouverez." ?
Voici mon antépénultième démonstration: la puissance de la Commagène.
L'avant-dernière sera: la religion de la Commagène, la Nouvelle Alliance.
La dernière sera: Anges Célestes = Saint-Esprit = ???
Considérations sur la richesse, la puissance et l’influence de la Commagène au premier siècle avant notre Ère et interrogations sur la Censure systématique qui l’a fait disparaître des archives de l’Humanité…
Carte de l’Asie Mineure de l’Antiquité :
http://pages.infinit.net/miallard/asia.jpg
(cette carte ne représente qu’une fraction de l’aire d’influence de la Commagène)
Géographiquement, la Commagène occupait une position-clé. Sise entre l’immense Empire des Parthes et le Monde méditerranéen. Ce petit Royaume contrôlait les deux seuls ponts traversant l’Euphrate, frontière entre l’Empire naissant de Rome et les 28 Royaumes parthes. Un de ces ponts se situait à Samosate, Capitale de la Commagène, l’autre à Zeugma, propriété de la Commagène. La Commagène contrôlait aussi les routes caravanières traversant la Tauride, et fabriquait le meilleur acier de son temps (le fer fut inventé par les Hittites, ancêtres des Commagénois). Ce Royaume verdoyant possédait aussi des mines de charbon de terre, exploitait le pétrole et fournissait des cèdres aux arsenaux des Romains. La Commagène produisait aussi le Commagenum, un baume qui se vendait au quatre coins de la planète.
Vers 100 avant JC, l’Empereur de Chine, Wu-Ti, créa la Route de la Soie qui passa par la Commagène. Ce tissu merveilleux provoqua un engouement universel immédiat et remplaça la soie de mauvaise qualité produite à Cos en petites quantités, mais à fort prix, pour la Cour des Pharaons. Cette Route de la Soie s’ajouta à la Route des Épices qui ralliait les Royaumes Indiens au port parthe de Charax, à l’embouchure de l’Euphrate, épices qui transitaient ensuite par la Mésopotamie pour atteindre Samosate. Au cours de ce siècle, le commerce maritime international se développa et permit de rallier Trapobane (le Sri Lanka) et les côtes d’Afrique jusqu’à Zanzibar. Une Ambassade du Sri Lanka passa quelques années à la Cour d’Auguste, au début de son règne, époque où l’on assista à la création de flottes de haute mer ralliant annuellement Trapobane à l’Égypte romaine, en passant par l’Île de Socotra.
La Cour de Commagène avait noué des liens matrimoniaux avec la plupart des Royaumes d’Asie. La Commagène connut son apogée sous Mithridate Kallinikos (circa 120-64) et son fils Antiochus (circa 100-30), tous deux divinisés de leur vivant. Antiochus prétendait descendre d’Alexandre le Grand par sa mère et de Darius par son père. Kallinikos avait épousé la fille de l’Empereur séleucide de Syrie, Antiochos 8 Grypus qui régnait à Antioche. Par sa mère, princesse du Pont, Kallinikos était aussi parent du Basileus Mithridate Eupator du Pont (le Fléau de Rome). Il avait marié une de ses nombreuses filles au Roi Ariobarzane de Lycaonie, une autre à Phraatès, le Roi des Rois de Parthie, une autre à Artavazdès, Roi de Médie Atropatène puis d’Arménie et fils du Basileus Tigrane le Grand. Une des filles d’Antiochus épousa Orode, le Roi des Rois des Parthes et neveu d’Antiochus. Le Triumvir Marc-Antoine maria sa fille aînée à Pythodoris de Tralles de la famille d’Antiochus.
Voici quelques personnages Historiques de premier plan qui connurent Kallinikos ou son fils Antiochus :
-Marius, lors de sa ‘Mission Libre en Orient’ en 97 (Il fit interdire par le Sénat les sacrifices humains dans tous les territoires contrôlés par Rome)
-Sylla, en 95, fut le premier Romain à rencontrer une Ambassade des Parthes, à Zeugma en Commagène.
-Lucullus qui reçut l’assistance de la Commagène contre les Basileus du Pont et de l’Arménie, et qui revint à Rome avec une fortune légendaire.
-Pompée qui prit la relève de Lucullus en Asie et récompensa la Commagène.
-Gaius Julius César, en poste en Cilicie en 78, fut sauvé de la mort à Alexandrie en 48 par les troupes dépêchées par la Commagène.
-Cicéron qui fut Gouverneur de Cilicie, voisine de Commagène, décrivit un voyage d’Antiochus à Rome et avoua son admiration pour ce Roi-Philosophe qui avait composé un admirable Traité sur les Dieux (œuvre perdue).
-Caton, le grand Républicain qui visita Antioche et l’Asie en 66.
-Crassus, qui fut Triumvir d’Orient et périt avec toutes ses légions à Carres, à quelques kilomètres au sud de la Commagène.
-le Roi des Juifs, Antigone-Mattathias qui devait son trône de Jérusalem aux armées d’Antiochus et qui fut crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère.
-Les Conjurés meurtriers de César, Brutus et Cassius Longinus (Général de Crassus)
-Le Triumvir d’Orient, Marc-Antoine et la Reine d’Égypte, Cléopâtre, qui se rendit à quelques reprises à Tarse et à Daphné près d’Antioche.
-Octave-Auguste et sa sœur Octavie qui furent éduqués en Commagène, par Athénodore de Tarse (la Cilicie étant alors propriété d’Antiochus de Commagène).
-Tibère Néron, Préfet de la flotte sous César à Alexandrie et, probablement, sa fiancée et cousine Livie Drusilla, qui devint première Impératrice de Rome.
À travers les règnes de Kallinikos et Antiochus, la Commagène sut préserver son indépendance et sa souveraineté, face à des Empires comme celui du Pont, d’Arménie, des Parthes et de Rome, grâce à sa royale parentèle, à ses ressources financières, à sa diplomatie, mais aussi à sa cavalerie lourde de cataphractaires bardés d’acier noir. Peut-être même la Commagène utilisa-t-elle des canons, déjà connus des Chinois depuis quelques siècles déjà (mais en bois cerclés de bronze et d’une utilisation limitée). Quoiqu’il en soit, à deux reprises, en 68 (Consul Rex) et en 38 (Ventidius Bassus et Marc-Antoine) des légions romaines tentant d’assiéger Samosate, la Capitale de la Commagène, furent annihilées par une substance qui rappelle le Feu Grégeois.
On ne connaît presque rien des évènements entourant la Cour de Commagène, et plusieurs des récits des grands Auteurs de l’Antiquité s’arrêtent brusquement lorsqu’ils abordent l’Histoire de la Commagène. On ne connaît strictement rien de la religion créée par Mithridate Kallinikos, le Divin Père, et Antiochos, le Divin Fils, ni les Sages qu’ils avaient nommés Amis de la Cour pour leur Saint-Esprit … Pourtant la Commagène possédait un Sanctuaire renommé qui attirait des myriades de pèlerins de toute l’Asie.
L’existence même de ce Sanctuaire disparut de la mémoire de l’Humanité et ce n’est que vers 1880 que l’on découvrit ce site au sommet du Nemrud Dag en Turquie, complètement recouvert par le plus grand tumulus de pierres édifié pendant l’Antiquité. Pourtant nous connaissons des milliers de pièces de monnaies romaines frappées sous des dizaines d’Empereurs qui illustrent ce Temple, ses statues, ses pèlerins, mais ces monnaies ont été faussement attribuées au Mont Argée, la plus haute montagne de Cappadoce, aux neiges éternelles et où jamais aucun Temple ne fut édifié en son sommet. La Censure, ne pouvant détruire ces millions de témoignages numismatiques, a tout simplement inventé une explication conforme à l’orthodoxie.
Mais pourquoi? Pourquoi une telle censure, quelles informations voulait-on taire ou déformer. Qui en sont les auteurs? Cette facette devient limpide lorsque l’on aborde l’aspect religieux de la Commagène, qui présida une Fédération religieuse regroupant de nombreux Royaumes d’Asie, ce que fera une de mes prochaines interventions …
Voici mon antépénultième démonstration: la puissance de la Commagène.
L'avant-dernière sera: la religion de la Commagène, la Nouvelle Alliance.
La dernière sera: Anges Célestes = Saint-Esprit = ???
Considérations sur la richesse, la puissance et l’influence de la Commagène au premier siècle avant notre Ère et interrogations sur la Censure systématique qui l’a fait disparaître des archives de l’Humanité…
Carte de l’Asie Mineure de l’Antiquité :
http://pages.infinit.net/miallard/asia.jpg
(cette carte ne représente qu’une fraction de l’aire d’influence de la Commagène)
Géographiquement, la Commagène occupait une position-clé. Sise entre l’immense Empire des Parthes et le Monde méditerranéen. Ce petit Royaume contrôlait les deux seuls ponts traversant l’Euphrate, frontière entre l’Empire naissant de Rome et les 28 Royaumes parthes. Un de ces ponts se situait à Samosate, Capitale de la Commagène, l’autre à Zeugma, propriété de la Commagène. La Commagène contrôlait aussi les routes caravanières traversant la Tauride, et fabriquait le meilleur acier de son temps (le fer fut inventé par les Hittites, ancêtres des Commagénois). Ce Royaume verdoyant possédait aussi des mines de charbon de terre, exploitait le pétrole et fournissait des cèdres aux arsenaux des Romains. La Commagène produisait aussi le Commagenum, un baume qui se vendait au quatre coins de la planète.
Vers 100 avant JC, l’Empereur de Chine, Wu-Ti, créa la Route de la Soie qui passa par la Commagène. Ce tissu merveilleux provoqua un engouement universel immédiat et remplaça la soie de mauvaise qualité produite à Cos en petites quantités, mais à fort prix, pour la Cour des Pharaons. Cette Route de la Soie s’ajouta à la Route des Épices qui ralliait les Royaumes Indiens au port parthe de Charax, à l’embouchure de l’Euphrate, épices qui transitaient ensuite par la Mésopotamie pour atteindre Samosate. Au cours de ce siècle, le commerce maritime international se développa et permit de rallier Trapobane (le Sri Lanka) et les côtes d’Afrique jusqu’à Zanzibar. Une Ambassade du Sri Lanka passa quelques années à la Cour d’Auguste, au début de son règne, époque où l’on assista à la création de flottes de haute mer ralliant annuellement Trapobane à l’Égypte romaine, en passant par l’Île de Socotra.
La Cour de Commagène avait noué des liens matrimoniaux avec la plupart des Royaumes d’Asie. La Commagène connut son apogée sous Mithridate Kallinikos (circa 120-64) et son fils Antiochus (circa 100-30), tous deux divinisés de leur vivant. Antiochus prétendait descendre d’Alexandre le Grand par sa mère et de Darius par son père. Kallinikos avait épousé la fille de l’Empereur séleucide de Syrie, Antiochos 8 Grypus qui régnait à Antioche. Par sa mère, princesse du Pont, Kallinikos était aussi parent du Basileus Mithridate Eupator du Pont (le Fléau de Rome). Il avait marié une de ses nombreuses filles au Roi Ariobarzane de Lycaonie, une autre à Phraatès, le Roi des Rois de Parthie, une autre à Artavazdès, Roi de Médie Atropatène puis d’Arménie et fils du Basileus Tigrane le Grand. Une des filles d’Antiochus épousa Orode, le Roi des Rois des Parthes et neveu d’Antiochus. Le Triumvir Marc-Antoine maria sa fille aînée à Pythodoris de Tralles de la famille d’Antiochus.
Voici quelques personnages Historiques de premier plan qui connurent Kallinikos ou son fils Antiochus :
-Marius, lors de sa ‘Mission Libre en Orient’ en 97 (Il fit interdire par le Sénat les sacrifices humains dans tous les territoires contrôlés par Rome)
-Sylla, en 95, fut le premier Romain à rencontrer une Ambassade des Parthes, à Zeugma en Commagène.
-Lucullus qui reçut l’assistance de la Commagène contre les Basileus du Pont et de l’Arménie, et qui revint à Rome avec une fortune légendaire.
-Pompée qui prit la relève de Lucullus en Asie et récompensa la Commagène.
-Gaius Julius César, en poste en Cilicie en 78, fut sauvé de la mort à Alexandrie en 48 par les troupes dépêchées par la Commagène.
-Cicéron qui fut Gouverneur de Cilicie, voisine de Commagène, décrivit un voyage d’Antiochus à Rome et avoua son admiration pour ce Roi-Philosophe qui avait composé un admirable Traité sur les Dieux (œuvre perdue).
-Caton, le grand Républicain qui visita Antioche et l’Asie en 66.
-Crassus, qui fut Triumvir d’Orient et périt avec toutes ses légions à Carres, à quelques kilomètres au sud de la Commagène.
-le Roi des Juifs, Antigone-Mattathias qui devait son trône de Jérusalem aux armées d’Antiochus et qui fut crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère.
-Les Conjurés meurtriers de César, Brutus et Cassius Longinus (Général de Crassus)
-Le Triumvir d’Orient, Marc-Antoine et la Reine d’Égypte, Cléopâtre, qui se rendit à quelques reprises à Tarse et à Daphné près d’Antioche.
-Octave-Auguste et sa sœur Octavie qui furent éduqués en Commagène, par Athénodore de Tarse (la Cilicie étant alors propriété d’Antiochus de Commagène).
-Tibère Néron, Préfet de la flotte sous César à Alexandrie et, probablement, sa fiancée et cousine Livie Drusilla, qui devint première Impératrice de Rome.
À travers les règnes de Kallinikos et Antiochus, la Commagène sut préserver son indépendance et sa souveraineté, face à des Empires comme celui du Pont, d’Arménie, des Parthes et de Rome, grâce à sa royale parentèle, à ses ressources financières, à sa diplomatie, mais aussi à sa cavalerie lourde de cataphractaires bardés d’acier noir. Peut-être même la Commagène utilisa-t-elle des canons, déjà connus des Chinois depuis quelques siècles déjà (mais en bois cerclés de bronze et d’une utilisation limitée). Quoiqu’il en soit, à deux reprises, en 68 (Consul Rex) et en 38 (Ventidius Bassus et Marc-Antoine) des légions romaines tentant d’assiéger Samosate, la Capitale de la Commagène, furent annihilées par une substance qui rappelle le Feu Grégeois.
On ne connaît presque rien des évènements entourant la Cour de Commagène, et plusieurs des récits des grands Auteurs de l’Antiquité s’arrêtent brusquement lorsqu’ils abordent l’Histoire de la Commagène. On ne connaît strictement rien de la religion créée par Mithridate Kallinikos, le Divin Père, et Antiochos, le Divin Fils, ni les Sages qu’ils avaient nommés Amis de la Cour pour leur Saint-Esprit … Pourtant la Commagène possédait un Sanctuaire renommé qui attirait des myriades de pèlerins de toute l’Asie.
L’existence même de ce Sanctuaire disparut de la mémoire de l’Humanité et ce n’est que vers 1880 que l’on découvrit ce site au sommet du Nemrud Dag en Turquie, complètement recouvert par le plus grand tumulus de pierres édifié pendant l’Antiquité. Pourtant nous connaissons des milliers de pièces de monnaies romaines frappées sous des dizaines d’Empereurs qui illustrent ce Temple, ses statues, ses pèlerins, mais ces monnaies ont été faussement attribuées au Mont Argée, la plus haute montagne de Cappadoce, aux neiges éternelles et où jamais aucun Temple ne fut édifié en son sommet. La Censure, ne pouvant détruire ces millions de témoignages numismatiques, a tout simplement inventé une explication conforme à l’orthodoxie.
Mais pourquoi? Pourquoi une telle censure, quelles informations voulait-on taire ou déformer. Qui en sont les auteurs? Cette facette devient limpide lorsque l’on aborde l’aspect religieux de la Commagène, qui présida une Fédération religieuse regroupant de nombreux Royaumes d’Asie, ce que fera une de mes prochaines interventions …
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Ecrit le 31 janv.06, 11:38
La Nouvelle Alliance, religion créée en Commagène vers 101 avant JC …
Faut-il rappeler la cruauté de l’époque, dominée par des Autocrates absolus ou une République romaine corrompue et impérialiste, les guerres impitoyables, les masses asservies, et l’obscurantisme abject qui affligeait nos Ancêtres perclus de superstitions.
Au début du premier siècle avant notre Ère, de nombreuses Théocraties florissaient au Proche-Orient. Celle de Jérusalem, avec la Dynastie des Asmonéens, Grands Prêtres héréditaires, demeure la plus connue. Mais d’autres Sanctuaires attirèrent des Pèlerins pendant des siècles, comme celui de Cybèle à Pessimus, Sanctuaire des Galates (détruit par les Romains en 67), ou les deux Temples de Comana, celui du Pont (pillé en 67) et celui de Cappadoce Dorée (pillé en 81), celui d’Hiérapolis au nord de la Syrie (pillé en 54 par Crassus). Le Temple de Jérusalem lui-même fut investi par les Romains en 63 par Pompée, en 54 par Crassus, en 40 par les Parthes commandés par Pacorus, le petit-fils d’Antiochus de Commagène.
Parmi ces Théocraties, le Royaume de Commagène, plaque tournante du commerce international où convergeaient toutes les routes caravanières du sous-continent et dont les produits, et l’influence, rayonnaient sur tout le Monde connu des Anciens. Une longue inscription en grec, gravée sur les trônes de colossales statues de divinités au sommet du Nemrud Dag en Turquie, affirme que les Rois de Commagène avaient conclu une Alliance avec les Dieux, Traité qui était célébré avec faste à la mi-été au sommet du Nemrud Dag (provenant étymologiquement, je suppose, de 2 mots latins, Nemus Rudus, Sanctuaire Ruiné). Dans les ruines du site actuel, très ravagées par le temps et les vandales, on retrouve plusieurs fresques représentant le Roi de Commagène donnant la main aux Divinités.
Vers 101-100 avant JC, le sommet de la montagne fut arasé. Plus de 80,000 mètres cubes de rocher fut débité, laissant une vaste esplanade où fut érigé un splendide Temple orné de marbres, de colonnes cerclées de métal précieux, de trônes colossaux pour les effigies des Dieux, dotées de couronnes précieuses qu’elles portaient pendant les célébrations, dont celles du Roi Mithridate Kallinikos et de son fils Antiochus, tous deux divinisés de leur vivant. Sous le Temple, une série de cryptes abritant le mobilier sacerdotal, les objets sacrés offerts à l’adoration des Pèlerins, comme l’Épée d’Iphigénie à Comana ou la Pierre Noire dans le Temple de Pergame.
Il est écrit que les Dieux, ou leurs Envoyés, connus comme Anges Célestes, auraient révélé le pétrole à la Commagène. Chose sûre, et étonnante, c’est que le Feu Grégeois (ou son précurseur) avait annihilé les légions romaines tentant d’assiéger Samosate, la Capitale de Commagène, en 68 et en 38. Kallinikos et Antiochus avaient plaçé des Sages à leur Cour qu’ils nommaient Amis du Roi.
La religion promulguée par la Commagène se voulait un syncrétisme des principaux Cultes d’Asie, du Panthéon grec, de la Déesse Mère, du Judaïsme et du Mithraïsme, très largement répandu en Mésopotamie, Arménie, Cappadoce et Syrie. De nombreuses dynasties d’Asie possédèrent des Monarques se nommant Mithridate. En fait cette religion, cette Alliance avec les Dieux, se voulut universelle, s’adressant à tous. Voici les paroles (les seules connues aujourd’hui) d’Antiochus, le Roi-Philosophe :
« La Loi de Mithra doit être enseignée à tous, rois, dirigeants, hommes libres, esclaves, à tous ceux et celles qui font partie de l’Humanité et qui ne diffèrent que par la naissance ou le destin. »
Selon le Divin Antiochus, son message religieux s’adressait à tous, qui procédaient d’une même fraternité humaine. Les Divins Père et Fils démontrèrent des marques de pitié tout à fait exceptionnelles pour leur temps, comme recueillir des dizaines de milliers de pirates fuyant devant les flottes de Pompée et les intégrer à leurs Sujets de Commagène. Ou pardonner à Antoine sa perfidie et conserver son soutien. Cicéron louangea l’admirable ‘Traité sur les Dieux’ (pourtant perdu!) composé par le Roi Antiochus.
Je crois que Kallinikos et Antiochus ont su tempérer et influer sur de grands personnages de l’Histoire qui ont croisé leurs chemins, comme Marius qui incita le Sénat à interdire les sacrifices humains sur toutes les terres contrôlées par Rome. La clémence de César s’inspira-t-elle de ce Roi Philosophe qui lui avait sauvé la vie à Alexandrie? Ces deux Rois Divinisés reçurent des domaines et de nouveaux Royaumes des mains de Lucullus, Pompée, César, Antoine et Octave. Et, à la fin de sa vie, vers 30 avant JC, Antiochus régnait sur une Fédération de Nations d’Asie qui comprenait toutes les rives de la Mer Noire, toute la Cappadoce, les deux Arménies, la Mésopotamie, la Syrie et possédait de nombreux Fidèles adorateurs de Mithra en Judée, en Égypte et dans tous les ports du Monde connu.
Parmi les Dieux adorés dans les Temples de la Commagène, en plus des Divins Père et Fils, il y eut peut-être leur voisin le Divin Abgar, Roi d’Édesse, et Archélaüs de Comana, mais très probablement Cléopâtre-Isis et César, puis Marc Antoine-Dionysos et Octave-Apollon.
Après les suicides d’Antoine et de Cléopâtre, en 30, Octave ordonna qu’ils soient enterrés ensemble et condamna leurs mémoires à la damnation éternelle. Octave ne pouvait tolérer la présence d’un Sanctuaire où on adorait des effigies géantes de ses ennemis vaincus et ordonna fort probablement que l’on recouvre le sommet du Nemrud Dag sous le plus grand tumulus de pierres érigé par l’Homme durant l’Antiquité. Octavien n’a pas voulu détruire simplement ce Sanctuaire parce qu’il abritait le sarcophage d’Antiochus, mort quelques mois plus tôt, et que ce Philosophe avait financé et soutenu les Académies d’Antioche et de Tarse, en Cilicie, où sa pensée religieuse était enseignée, et qu’avaient fréquentées Octave et Octavie dans leur enfance en Syrie, ainsi que Livie, possiblement. Il est probable même que les sarcophages d’Antoine et de Cléopâtre reposent encore aujourd’hui dans ce Sanctuaire de Turquie recouvert par cet énorme tumulus.
Mais un des Adeptes d’Antiochus de Commagène semble avoir servi d’inspiration et de modèle aux Évangélistes qui composèrent le Nouveau-Testament. Son nom : Antigone-Mattathias, Roi des Juifs, Grand Prêtre de Jérusalem, qui devait son trône aux armées d’Antiochus et périt crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère. Voici quelques éléments de sa biographie :
-Né sous l’éclatante supernova de l’an 76 avant JC.
-Passa la première année de sa vie avec les bœufs et les ânes, prisonnier avec sa mère, ses sœurs et son frère aîné, dans la Tour Neuve de son grand-père Alexandre Jannée à Jérusalem, prisonniers de sa veuve Alexandra qui voulait faire pression sur son fils rebelle, Aristobule 2 qui disputait le Trône de Jérusalem à son frère aîné Hyrcan 2.
-Flavius Josèphe rapporte qu’Aristobule et Antigone semèrent la consternation chez les Juifs par leurs idées religieuses novatrices.
-Antigone et son frère aîné Alexandre combattirent dans les troupes de leur père Aristobule.
-Aristobule, et sa famille, capturés par Pompée, défilèrent enchaînés dans son Triomphe à Rome en 59.
-Les Princes juifs s’enfuirent de Rome. Aristobule est repris et renvoyé prisonnier en Italie.
-En 48, le Prince Alexandre capturé les armes à la main, est décapité à Antioche.
-En 40, Pacorus le petit-fils d’Antiochus de Commagène et Co-Empereur des Parthes envahit la Syrie et la Judée et porte Antigone-Mattathias sur le trône de Jérusalem. Antigone arrache de ses dents une oreille à son oncle le Grand Prêtre Hyrcan 2, le rendant impropre à assurer ses fonctions de Grand Prêtre qui échoient à Antigone, un Prince de la dynastie des Asmonéens, fondée par un nommé Jésus quelques siècles auparavant. Quelques-uns des Grands Prêtres héréditaires de Judée portèrent le nom de Jésus. Antigone fait égorger Phasaël, le frère d’Hérode qui parvint à fuir.
-En 37, Hérode (le Grand), grâce aux légions romaines, capture la Judée, la ville et le Temple de Jérusalem où les Prêtres résistèrent farouchement pour protéger Antigone-Mattathias. Antigone, capturé, est crucifié par les Légionnaires chargés d’acheminer leur prisonnier à Antioche, capitale de la Syrie romaine, et qui furent soudoyés par Hérode pour exécuter le dernier Roi légitime des Juifs, de la dynastie des Jésus, qui devint un martyre du mouvement religieux soutenu par la Commagène…
D’autre part, le Nouveau-Testament affirme que Jésus baptisait au nom ‘Du Père, du Fils et de l’Esprit Saint’ et que Jean le Baptiste l’avait précédé dans cette Voie. L’Évangéliste Marc vend presque la mèche : (13-32) « Mais quant à ce jour-là (de la Fin du Monde), ou à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père. » … au lieu d’écrire pas même l’Esprit-Saint, ni même le Fils, mais le Père.
Un Jésus baptisant au nom de la Sainte-Trinité (concept surgi de nulle part!), Roi des Juifs, descendant de David, crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère, voilà l’information HISTORIQUE.
Alors comment, et pourquoi, ces faits ont-ils été censurés, occultés, déformés, triturés et insérés dans un cadre historique inventé pour donner un semblant de vraisemblance à la fable présentée dans le Nouveau Testament?
Sûrement, Antiochus, ou ses Pontifes eurent-ils l’idée d’utiliser la mort humiliante de leur dernier Roi légitime pour convertir les Juifs au Culte de la Nouvelle Alliance (par rapport à l’Ancienne Alliance des Juifs). Des crucifix représentant le supplicié, sous un pennonceau annonçant ‘Roi des Juifs’ durent convaincre de nombreux Juifs à suivre l’enseignement de la Sainte-Trinité. Mais, comme Saint Paul l’écrivait lui-même ce messie crucifié suscite la dérision parmi Nations (autres que la juive!). L’exemple du Martyr Antigone ne servait qu’à l’édification des Judéens, tandis que l’Empereur Octave-Auguste, formé en Commagène, répandait le Mithraïsme de Commagène à travers tout l’Empire de Rome, ainsi qu’un Culte à la République et à ses vertus.
Le Culte porté à l’État romain souffrit de l’avènement d’Autocrates déconnectés comme Caligula, et finit par péricliter. Mais en Orient, en Asie romaine, les successeurs d’Antiochus, le Roi Archélaüs de Cappadoce et ses descendants sacerdotaux, devant la vénération portée au Martyr d’Antigone, eurent l’idée d’adapter cette histoire à toutes les Nations. Ils confièrent à quelques écrivains des Académie d’Antioche et de Tarse le soin de composer des Évangiles autour d’un Jésus divinisé et de son magistère universel, et qui bien sûr véhiculerait le message éthique de la Nouvelle Alliance fondée jadis en Commagène … Peut-être Saint Paul était cet Appollonius de Tyane, capitale d’Archélaüs de Cappadoce, grand voyageur, et grand penseur qui avait ses entrées à la Cour de Rome au cours du premier siècle de notre Ère.
Le reste est connu … un peu plus. Des dizaines d’Évangiles virent le jour et seulement 4 furent retenus par Constantin au Concile de Nicée en 325. Une Censure séculaire s’est exercée dès le règne d’Auguste qui brûla jusqu’à 2,000 livres par année, plusieurs rapportant la présence d’Anges Célestes en Syrie … ces Envoyés des Dieux que l’on renomma pieusement le ‘Saint Esprit’ …
Ainsi le NT est une œuvre de fiction et Jésus-Christ est un personnage inventé à partir de la vie d’Antigone, crucifié en 37 avant notre Ère.
Mais le message chrétien reste bel et bien ÉTHIQUE, la plus belle réalisation de l’Humanité sous l’Antiquité, qui en avait bien besoin …
Faut-il rappeler la cruauté de l’époque, dominée par des Autocrates absolus ou une République romaine corrompue et impérialiste, les guerres impitoyables, les masses asservies, et l’obscurantisme abject qui affligeait nos Ancêtres perclus de superstitions.
Au début du premier siècle avant notre Ère, de nombreuses Théocraties florissaient au Proche-Orient. Celle de Jérusalem, avec la Dynastie des Asmonéens, Grands Prêtres héréditaires, demeure la plus connue. Mais d’autres Sanctuaires attirèrent des Pèlerins pendant des siècles, comme celui de Cybèle à Pessimus, Sanctuaire des Galates (détruit par les Romains en 67), ou les deux Temples de Comana, celui du Pont (pillé en 67) et celui de Cappadoce Dorée (pillé en 81), celui d’Hiérapolis au nord de la Syrie (pillé en 54 par Crassus). Le Temple de Jérusalem lui-même fut investi par les Romains en 63 par Pompée, en 54 par Crassus, en 40 par les Parthes commandés par Pacorus, le petit-fils d’Antiochus de Commagène.
Parmi ces Théocraties, le Royaume de Commagène, plaque tournante du commerce international où convergeaient toutes les routes caravanières du sous-continent et dont les produits, et l’influence, rayonnaient sur tout le Monde connu des Anciens. Une longue inscription en grec, gravée sur les trônes de colossales statues de divinités au sommet du Nemrud Dag en Turquie, affirme que les Rois de Commagène avaient conclu une Alliance avec les Dieux, Traité qui était célébré avec faste à la mi-été au sommet du Nemrud Dag (provenant étymologiquement, je suppose, de 2 mots latins, Nemus Rudus, Sanctuaire Ruiné). Dans les ruines du site actuel, très ravagées par le temps et les vandales, on retrouve plusieurs fresques représentant le Roi de Commagène donnant la main aux Divinités.
Vers 101-100 avant JC, le sommet de la montagne fut arasé. Plus de 80,000 mètres cubes de rocher fut débité, laissant une vaste esplanade où fut érigé un splendide Temple orné de marbres, de colonnes cerclées de métal précieux, de trônes colossaux pour les effigies des Dieux, dotées de couronnes précieuses qu’elles portaient pendant les célébrations, dont celles du Roi Mithridate Kallinikos et de son fils Antiochus, tous deux divinisés de leur vivant. Sous le Temple, une série de cryptes abritant le mobilier sacerdotal, les objets sacrés offerts à l’adoration des Pèlerins, comme l’Épée d’Iphigénie à Comana ou la Pierre Noire dans le Temple de Pergame.
Il est écrit que les Dieux, ou leurs Envoyés, connus comme Anges Célestes, auraient révélé le pétrole à la Commagène. Chose sûre, et étonnante, c’est que le Feu Grégeois (ou son précurseur) avait annihilé les légions romaines tentant d’assiéger Samosate, la Capitale de Commagène, en 68 et en 38. Kallinikos et Antiochus avaient plaçé des Sages à leur Cour qu’ils nommaient Amis du Roi.
La religion promulguée par la Commagène se voulait un syncrétisme des principaux Cultes d’Asie, du Panthéon grec, de la Déesse Mère, du Judaïsme et du Mithraïsme, très largement répandu en Mésopotamie, Arménie, Cappadoce et Syrie. De nombreuses dynasties d’Asie possédèrent des Monarques se nommant Mithridate. En fait cette religion, cette Alliance avec les Dieux, se voulut universelle, s’adressant à tous. Voici les paroles (les seules connues aujourd’hui) d’Antiochus, le Roi-Philosophe :
« La Loi de Mithra doit être enseignée à tous, rois, dirigeants, hommes libres, esclaves, à tous ceux et celles qui font partie de l’Humanité et qui ne diffèrent que par la naissance ou le destin. »
Selon le Divin Antiochus, son message religieux s’adressait à tous, qui procédaient d’une même fraternité humaine. Les Divins Père et Fils démontrèrent des marques de pitié tout à fait exceptionnelles pour leur temps, comme recueillir des dizaines de milliers de pirates fuyant devant les flottes de Pompée et les intégrer à leurs Sujets de Commagène. Ou pardonner à Antoine sa perfidie et conserver son soutien. Cicéron louangea l’admirable ‘Traité sur les Dieux’ (pourtant perdu!) composé par le Roi Antiochus.
Je crois que Kallinikos et Antiochus ont su tempérer et influer sur de grands personnages de l’Histoire qui ont croisé leurs chemins, comme Marius qui incita le Sénat à interdire les sacrifices humains sur toutes les terres contrôlées par Rome. La clémence de César s’inspira-t-elle de ce Roi Philosophe qui lui avait sauvé la vie à Alexandrie? Ces deux Rois Divinisés reçurent des domaines et de nouveaux Royaumes des mains de Lucullus, Pompée, César, Antoine et Octave. Et, à la fin de sa vie, vers 30 avant JC, Antiochus régnait sur une Fédération de Nations d’Asie qui comprenait toutes les rives de la Mer Noire, toute la Cappadoce, les deux Arménies, la Mésopotamie, la Syrie et possédait de nombreux Fidèles adorateurs de Mithra en Judée, en Égypte et dans tous les ports du Monde connu.
Parmi les Dieux adorés dans les Temples de la Commagène, en plus des Divins Père et Fils, il y eut peut-être leur voisin le Divin Abgar, Roi d’Édesse, et Archélaüs de Comana, mais très probablement Cléopâtre-Isis et César, puis Marc Antoine-Dionysos et Octave-Apollon.
Après les suicides d’Antoine et de Cléopâtre, en 30, Octave ordonna qu’ils soient enterrés ensemble et condamna leurs mémoires à la damnation éternelle. Octave ne pouvait tolérer la présence d’un Sanctuaire où on adorait des effigies géantes de ses ennemis vaincus et ordonna fort probablement que l’on recouvre le sommet du Nemrud Dag sous le plus grand tumulus de pierres érigé par l’Homme durant l’Antiquité. Octavien n’a pas voulu détruire simplement ce Sanctuaire parce qu’il abritait le sarcophage d’Antiochus, mort quelques mois plus tôt, et que ce Philosophe avait financé et soutenu les Académies d’Antioche et de Tarse, en Cilicie, où sa pensée religieuse était enseignée, et qu’avaient fréquentées Octave et Octavie dans leur enfance en Syrie, ainsi que Livie, possiblement. Il est probable même que les sarcophages d’Antoine et de Cléopâtre reposent encore aujourd’hui dans ce Sanctuaire de Turquie recouvert par cet énorme tumulus.
Mais un des Adeptes d’Antiochus de Commagène semble avoir servi d’inspiration et de modèle aux Évangélistes qui composèrent le Nouveau-Testament. Son nom : Antigone-Mattathias, Roi des Juifs, Grand Prêtre de Jérusalem, qui devait son trône aux armées d’Antiochus et périt crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère. Voici quelques éléments de sa biographie :
-Né sous l’éclatante supernova de l’an 76 avant JC.
-Passa la première année de sa vie avec les bœufs et les ânes, prisonnier avec sa mère, ses sœurs et son frère aîné, dans la Tour Neuve de son grand-père Alexandre Jannée à Jérusalem, prisonniers de sa veuve Alexandra qui voulait faire pression sur son fils rebelle, Aristobule 2 qui disputait le Trône de Jérusalem à son frère aîné Hyrcan 2.
-Flavius Josèphe rapporte qu’Aristobule et Antigone semèrent la consternation chez les Juifs par leurs idées religieuses novatrices.
-Antigone et son frère aîné Alexandre combattirent dans les troupes de leur père Aristobule.
-Aristobule, et sa famille, capturés par Pompée, défilèrent enchaînés dans son Triomphe à Rome en 59.
-Les Princes juifs s’enfuirent de Rome. Aristobule est repris et renvoyé prisonnier en Italie.
-En 48, le Prince Alexandre capturé les armes à la main, est décapité à Antioche.
-En 40, Pacorus le petit-fils d’Antiochus de Commagène et Co-Empereur des Parthes envahit la Syrie et la Judée et porte Antigone-Mattathias sur le trône de Jérusalem. Antigone arrache de ses dents une oreille à son oncle le Grand Prêtre Hyrcan 2, le rendant impropre à assurer ses fonctions de Grand Prêtre qui échoient à Antigone, un Prince de la dynastie des Asmonéens, fondée par un nommé Jésus quelques siècles auparavant. Quelques-uns des Grands Prêtres héréditaires de Judée portèrent le nom de Jésus. Antigone fait égorger Phasaël, le frère d’Hérode qui parvint à fuir.
-En 37, Hérode (le Grand), grâce aux légions romaines, capture la Judée, la ville et le Temple de Jérusalem où les Prêtres résistèrent farouchement pour protéger Antigone-Mattathias. Antigone, capturé, est crucifié par les Légionnaires chargés d’acheminer leur prisonnier à Antioche, capitale de la Syrie romaine, et qui furent soudoyés par Hérode pour exécuter le dernier Roi légitime des Juifs, de la dynastie des Jésus, qui devint un martyre du mouvement religieux soutenu par la Commagène…
D’autre part, le Nouveau-Testament affirme que Jésus baptisait au nom ‘Du Père, du Fils et de l’Esprit Saint’ et que Jean le Baptiste l’avait précédé dans cette Voie. L’Évangéliste Marc vend presque la mèche : (13-32) « Mais quant à ce jour-là (de la Fin du Monde), ou à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père. » … au lieu d’écrire pas même l’Esprit-Saint, ni même le Fils, mais le Père.
Un Jésus baptisant au nom de la Sainte-Trinité (concept surgi de nulle part!), Roi des Juifs, descendant de David, crucifié par les Romains en 37 avant notre Ère, voilà l’information HISTORIQUE.
Alors comment, et pourquoi, ces faits ont-ils été censurés, occultés, déformés, triturés et insérés dans un cadre historique inventé pour donner un semblant de vraisemblance à la fable présentée dans le Nouveau Testament?
Sûrement, Antiochus, ou ses Pontifes eurent-ils l’idée d’utiliser la mort humiliante de leur dernier Roi légitime pour convertir les Juifs au Culte de la Nouvelle Alliance (par rapport à l’Ancienne Alliance des Juifs). Des crucifix représentant le supplicié, sous un pennonceau annonçant ‘Roi des Juifs’ durent convaincre de nombreux Juifs à suivre l’enseignement de la Sainte-Trinité. Mais, comme Saint Paul l’écrivait lui-même ce messie crucifié suscite la dérision parmi Nations (autres que la juive!). L’exemple du Martyr Antigone ne servait qu’à l’édification des Judéens, tandis que l’Empereur Octave-Auguste, formé en Commagène, répandait le Mithraïsme de Commagène à travers tout l’Empire de Rome, ainsi qu’un Culte à la République et à ses vertus.
Le Culte porté à l’État romain souffrit de l’avènement d’Autocrates déconnectés comme Caligula, et finit par péricliter. Mais en Orient, en Asie romaine, les successeurs d’Antiochus, le Roi Archélaüs de Cappadoce et ses descendants sacerdotaux, devant la vénération portée au Martyr d’Antigone, eurent l’idée d’adapter cette histoire à toutes les Nations. Ils confièrent à quelques écrivains des Académie d’Antioche et de Tarse le soin de composer des Évangiles autour d’un Jésus divinisé et de son magistère universel, et qui bien sûr véhiculerait le message éthique de la Nouvelle Alliance fondée jadis en Commagène … Peut-être Saint Paul était cet Appollonius de Tyane, capitale d’Archélaüs de Cappadoce, grand voyageur, et grand penseur qui avait ses entrées à la Cour de Rome au cours du premier siècle de notre Ère.
Le reste est connu … un peu plus. Des dizaines d’Évangiles virent le jour et seulement 4 furent retenus par Constantin au Concile de Nicée en 325. Une Censure séculaire s’est exercée dès le règne d’Auguste qui brûla jusqu’à 2,000 livres par année, plusieurs rapportant la présence d’Anges Célestes en Syrie … ces Envoyés des Dieux que l’on renomma pieusement le ‘Saint Esprit’ …
Ainsi le NT est une œuvre de fiction et Jésus-Christ est un personnage inventé à partir de la vie d’Antigone, crucifié en 37 avant notre Ère.
Mais le message chrétien reste bel et bien ÉTHIQUE, la plus belle réalisation de l’Humanité sous l’Antiquité, qui en avait bien besoin …
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Ecrit le 31 janv.06, 13:32
Bonjour Patlek !
Je ne suis pas un Exégèse des Saintes Écritures, mais un Athée Absolu. En vérité, je n'aurais jamais cru, il y a un an que je lirais le NT, intégralement et à deux reprises cette année !!! Et que j'inscrirais certains de ses passages à mes bases de données !
Il n'y avait pas que les Esséniens qui utilisaient de l'eau lustrale ...
Ainsi après vous avoir exposé les racines du christianisme, et avoir démontré, noir sur blanc, par A plus B, le mythe, la fable de Jésus-Christ, je vais me pencher avec vous sur une énigme encore plus colossale, aux perspectives encore plus surprenantes:
l'inspiration extraterrestre du message chrétien et les indices Historiques qui soutiennent cette assertion.
Pardonnez-moi si l'inexistence Historique de JC vous attriste, mes Frères. Mais cela n'ote pas un iota de la valeur du message chrétien d'amour fraternel, d'égalité et de partage. Un message d'une Éthique avancée ...
Je ne suis pas un Exégèse des Saintes Écritures, mais un Athée Absolu. En vérité, je n'aurais jamais cru, il y a un an que je lirais le NT, intégralement et à deux reprises cette année !!! Et que j'inscrirais certains de ses passages à mes bases de données !
Il n'y avait pas que les Esséniens qui utilisaient de l'eau lustrale ...
Ainsi après vous avoir exposé les racines du christianisme, et avoir démontré, noir sur blanc, par A plus B, le mythe, la fable de Jésus-Christ, je vais me pencher avec vous sur une énigme encore plus colossale, aux perspectives encore plus surprenantes:
l'inspiration extraterrestre du message chrétien et les indices Historiques qui soutiennent cette assertion.
Pardonnez-moi si l'inexistence Historique de JC vous attriste, mes Frères. Mais cela n'ote pas un iota de la valeur du message chrétien d'amour fraternel, d'égalité et de partage. Un message d'une Éthique avancée ...
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