la sainte rabi'a adawiya
Posté : 04 mars06, 08:15
voici une histoire de cette sainte musulmane
Un jour elle se rendait à la Kaba, ayant en sa possession un âne qu'elle avait chargé de ses effets.
Cet âne étant mort, les gens de la caravane dirent : « Nous allons charger ton bagage sur nos bêtes.
- Mais, dit Râbi'a, ce n'est pas sur vous que je comptais quand je suis venue ;
c'est, dans le Seigneur très haut seul que je mets ma confiance, partez donc. »
Une fois la caravane partie, Râbi'a s'adressant au Seigneur :
« Mon Dieu, dit-elle, estce ainsi que les rois en usent avec les serviteurs faibles et impuissants ?
Tu m'as invitée à me rendre à ta maison, et voilà que tu fais périr mon âne dans le désert et
que tu me laisses là dans la solitude ! » A peine avait-elle prononcé ces paroles que l'âne se
releva plein de vie. Elle le chargea, poursuivit sa route et rejoignit la caravane.
On raconte qu'un jour, comme elle se rendait à la Kaba, elle resta seule dans le désert. « Mon Dieu, ditelle,
mon coeur est en proie à la perplexité au milieu de cette solitude. Je suis une brique(1), et la Kaba est une
pierre. Ce qu'il me faut, c'est la contemplation de ta face. »
A ces mots une voix l'apostropha de la part du Seigneur très haut : « 0 Râbi'a ! feras-tu à toi seule ce qui
exigerait le sang du monde entier ? Lorsque Mouça a désirer voir notre face, nous n'avons répandu qu'un atome
de notre lumière sur une montagne et elle s'est trouvée dissoute en mille morceaux. »
Un jour elle se rendait à la Kaba, ayant en sa possession un âne qu'elle avait chargé de ses effets.
Cet âne étant mort, les gens de la caravane dirent : « Nous allons charger ton bagage sur nos bêtes.
- Mais, dit Râbi'a, ce n'est pas sur vous que je comptais quand je suis venue ;
c'est, dans le Seigneur très haut seul que je mets ma confiance, partez donc. »
Une fois la caravane partie, Râbi'a s'adressant au Seigneur :
« Mon Dieu, dit-elle, estce ainsi que les rois en usent avec les serviteurs faibles et impuissants ?
Tu m'as invitée à me rendre à ta maison, et voilà que tu fais périr mon âne dans le désert et
que tu me laisses là dans la solitude ! » A peine avait-elle prononcé ces paroles que l'âne se
releva plein de vie. Elle le chargea, poursuivit sa route et rejoignit la caravane.
On raconte qu'un jour, comme elle se rendait à la Kaba, elle resta seule dans le désert. « Mon Dieu, ditelle,
mon coeur est en proie à la perplexité au milieu de cette solitude. Je suis une brique(1), et la Kaba est une
pierre. Ce qu'il me faut, c'est la contemplation de ta face. »
A ces mots une voix l'apostropha de la part du Seigneur très haut : « 0 Râbi'a ! feras-tu à toi seule ce qui
exigerait le sang du monde entier ? Lorsque Mouça a désirer voir notre face, nous n'avons répandu qu'un atome
de notre lumière sur une montagne et elle s'est trouvée dissoute en mille morceaux. »