Le Coran règle les problèmes domestiques
Posté : 17 mars06, 22:01
de son rapporteur
Une autre question d’ordre conjugal doit être mentionnée, elle provoqua une agitation à l’époque et est le thème de versets coraniques, c’est le boycott de Mariya la Copte par le Prophète. Un jour Mariya alla voir le Prophète chez Hafsa. Hafsa n'était pas chez elle. Il amena Mariya dans la chambre à coucher et coucha avec elle. Hafsa revint. Pleine d’indignation elle lui cria, "Pourquoi couchez-vous avec votre femme esclave sur mon lit ?". Pour calmer Hafsa, le Prophète jura qu'il ne toucherait plus jamais Mariya. Après la fin de l'orage, et peut-être parce qu'il aimait Mariya ou avait été affecté par ses sentiments et ses plaintes au sujet de l'interdiction, il changea d'avis.
Sa conduite a été justifiée par la révélation des cinq premiers versets de la sourate 66 (ot-Tahrim) :
"Ô Prophète, pourquoi mets-tu une interdiction sur quelque chose que Dieu t’a permis, cherchant à apaiser tes épouses ? Dieu est pardonneur, miséricordieux." (Verset 1)
"Dieu a imposé à ton peuple le devoir d'expier vos serments déliés. Et Dieu est votre gardien. Il est connaissant, sage." (Verset 2)
C'est évidemment une référence au verset 91 de la sourate 5 (al-Ma'eda), qui autorise de se délier des serments irréfléchis par de bons contrats compensatoires tels que nourrir ou vêtir dix pauvres personnes, libérer un esclave, ou de jeûner pendant trois jours. Selon une relation, attribuée à Moqatel ben Solayman77 le Prophète délia son serment au sujet de Madya en affranchissant un esclave, mais on rapporte que Hasan ben Ali dit que les mots "Dieu pardonne, est miséricordieux" du verset 1 signifie que Dieu a pardonné au Prophète.
"Lorsque le Prophète confia un secret à une de ses épouses, et elle le divulga et Dieu l'en informa, il en fit connaître une partie et s’abstint (d’en faire connaître) une partie. Et quand il lui en parla, elle demanda, ‘Qui vous l’a dit ?’ Il répondit, ‘Celui qui sait tous et est au courant de tout me l'a dit.’" (verset 3)
Ce qui s'était produit fut évidemment ce qui suit. Le Prophète fit la confidence à Hafsa qu'il s'engageait à n’avoir plus aucne relations avec Madya, et avait demandé à Hafsa de n’en parler à personne; mais Hafsa le dit à Aïcha, et Dieu informa le Prophète qu'elle l’avait fait. Il a alors parlé à Hafsa, mentionnant une partie de ce dont il avait été informé mais s'abstenant d’en mentionner une partie. Hafsa, pensant qu'Aïcha l’avait dit au Prophète, lui demanda comment il l’a appris, et il répondit que c’est Dieu qui lui avait dit.
Tout lecteur du Coran doit être stupéfait de rencontrer de tels sujets privés dans une écriture et un code moral valables pour toute l'humanité et pour tout temps.
Plus stupéfiantes encore sont les explications données par les commentateurs de Coran.
Par exemple, ce qu’en dit le Tafsir de Cambridge : "Quand Hafsa parla à Aïcha du secret du Prophète et quand Dieu informa son Apôtre qu’Hafsa avait parlé de son secret à Aïcha, le Prophète a rappelé Hafsa une partie de ce qu'elle avait dit à Aïcha."
Est ce que de telles paroles de femmes, qui peuvent se produire à tout moment et dans n'importe quel coin du monde, est un sujet convenable devant être inclus dans le texte du Coran ?
Les commentateurs ne dégradent-ils pas Dieu, le créateur de l'univers, au niveau d'un conteur rendant compte de la conversation de Hafsa avec Aïcha ?
Quoi qu’on en dise, le sujet des trois premiers versets de Sural ol-Tahrim est un conflit banal entre un mari et une épouse.
Les deux prochains versets avertissent Hafsa et Aïcha. Si elles persistaient en maugréant et en montrant leur jalousie conjugale, elles encourraient le mécontentement du Prophète. Dieu était le protecteur du Prophète, et le Prophète pourrait en dernier recours divorcer.
"Si vous les deux femmes vous repentez à Dieu, et que vos cœurs sont réellement devenus (ainsi) disposés, (tout ira bien). Si vous vous soutenez mutuellement contre lui (c.-à-d. contre le Prophète), Dieu est son protecteur. Et Gabriel, et les hommes de bien parmi les croyants, et les anges sont ses partisans tout autant." (verset 4)
Paroles de Dieu... ou paroles d'homme... ?
La question est de plus en plus ouverte
Une autre question d’ordre conjugal doit être mentionnée, elle provoqua une agitation à l’époque et est le thème de versets coraniques, c’est le boycott de Mariya la Copte par le Prophète. Un jour Mariya alla voir le Prophète chez Hafsa. Hafsa n'était pas chez elle. Il amena Mariya dans la chambre à coucher et coucha avec elle. Hafsa revint. Pleine d’indignation elle lui cria, "Pourquoi couchez-vous avec votre femme esclave sur mon lit ?". Pour calmer Hafsa, le Prophète jura qu'il ne toucherait plus jamais Mariya. Après la fin de l'orage, et peut-être parce qu'il aimait Mariya ou avait été affecté par ses sentiments et ses plaintes au sujet de l'interdiction, il changea d'avis.
Sa conduite a été justifiée par la révélation des cinq premiers versets de la sourate 66 (ot-Tahrim) :
"Ô Prophète, pourquoi mets-tu une interdiction sur quelque chose que Dieu t’a permis, cherchant à apaiser tes épouses ? Dieu est pardonneur, miséricordieux." (Verset 1)
"Dieu a imposé à ton peuple le devoir d'expier vos serments déliés. Et Dieu est votre gardien. Il est connaissant, sage." (Verset 2)
C'est évidemment une référence au verset 91 de la sourate 5 (al-Ma'eda), qui autorise de se délier des serments irréfléchis par de bons contrats compensatoires tels que nourrir ou vêtir dix pauvres personnes, libérer un esclave, ou de jeûner pendant trois jours. Selon une relation, attribuée à Moqatel ben Solayman77 le Prophète délia son serment au sujet de Madya en affranchissant un esclave, mais on rapporte que Hasan ben Ali dit que les mots "Dieu pardonne, est miséricordieux" du verset 1 signifie que Dieu a pardonné au Prophète.
"Lorsque le Prophète confia un secret à une de ses épouses, et elle le divulga et Dieu l'en informa, il en fit connaître une partie et s’abstint (d’en faire connaître) une partie. Et quand il lui en parla, elle demanda, ‘Qui vous l’a dit ?’ Il répondit, ‘Celui qui sait tous et est au courant de tout me l'a dit.’" (verset 3)
Ce qui s'était produit fut évidemment ce qui suit. Le Prophète fit la confidence à Hafsa qu'il s'engageait à n’avoir plus aucne relations avec Madya, et avait demandé à Hafsa de n’en parler à personne; mais Hafsa le dit à Aïcha, et Dieu informa le Prophète qu'elle l’avait fait. Il a alors parlé à Hafsa, mentionnant une partie de ce dont il avait été informé mais s'abstenant d’en mentionner une partie. Hafsa, pensant qu'Aïcha l’avait dit au Prophète, lui demanda comment il l’a appris, et il répondit que c’est Dieu qui lui avait dit.
Tout lecteur du Coran doit être stupéfait de rencontrer de tels sujets privés dans une écriture et un code moral valables pour toute l'humanité et pour tout temps.
Plus stupéfiantes encore sont les explications données par les commentateurs de Coran.
Par exemple, ce qu’en dit le Tafsir de Cambridge : "Quand Hafsa parla à Aïcha du secret du Prophète et quand Dieu informa son Apôtre qu’Hafsa avait parlé de son secret à Aïcha, le Prophète a rappelé Hafsa une partie de ce qu'elle avait dit à Aïcha."
Est ce que de telles paroles de femmes, qui peuvent se produire à tout moment et dans n'importe quel coin du monde, est un sujet convenable devant être inclus dans le texte du Coran ?
Les commentateurs ne dégradent-ils pas Dieu, le créateur de l'univers, au niveau d'un conteur rendant compte de la conversation de Hafsa avec Aïcha ?
Quoi qu’on en dise, le sujet des trois premiers versets de Sural ol-Tahrim est un conflit banal entre un mari et une épouse.
Les deux prochains versets avertissent Hafsa et Aïcha. Si elles persistaient en maugréant et en montrant leur jalousie conjugale, elles encourraient le mécontentement du Prophète. Dieu était le protecteur du Prophète, et le Prophète pourrait en dernier recours divorcer.
"Si vous les deux femmes vous repentez à Dieu, et que vos cœurs sont réellement devenus (ainsi) disposés, (tout ira bien). Si vous vous soutenez mutuellement contre lui (c.-à-d. contre le Prophète), Dieu est son protecteur. Et Gabriel, et les hommes de bien parmi les croyants, et les anges sont ses partisans tout autant." (verset 4)
Paroles de Dieu... ou paroles d'homme... ?
La question est de plus en plus ouverte