L'Algérie adopte une loi réglementant la pratiques des rites
Posté : 20 mars06, 09:50
L'Algérie adopte une loi réglementant la pratiques des rites religieux non-musulmans
[20/03/2006 16:42]
ALGER (AP) -- En Algérie, pays où l'islam est religion d'Etat, de par la constitution, tenter de convertir un musulman à une autre religion, est désormais passible de peines de prison, après l'adoption lundi par le parlement d'une loi réglementant l'exercice religieux pour les non-musulmans.
Les membres du Conseil de la nation, la deuxième chambre du parlement, ont voté ce texte portant approbation de l'ordonnance relative aux conditions et règles régissant la pratique des rites religieux non musulmans.
Seul le représentant du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, démocrate) au sein du Conseil a voté contre. Mercredi dernier, le texte avait déjà été adopté à une écrasante majorité par les députés de l'Assemblée Populaire Nationale (APN).
La loi prévoit des peines de 2 à 5 ans de prison et une amende de 500.000 à 1.000.000 de dinars (5.000 à 10.000 euros) contre toute personne qui «incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion».
Les mêmes sanctions sont prévues contre toute personne qui «fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane».
Le texte interdit l'exercice du culte autre que musulman en «dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne l'affectation des édifices pour l'exercice du culte à l'obtention d'une autorisation préalable».
Selon le ministère des affaires religieuses, ce texte a pour objectif principal «l'interdiction du prosélytisme et des campagnes clandestines d'évangélisation».
Un prosélytisme qui est apparu, ces dernières années dans plusieurs régions algériennes, par l'intermédiaire de plusieurs missions des églises évangéliques, d'une «agressivité» religieuse jusqu'ici jamais observée en Algérie.
[20/03/2006 16:42]
ALGER (AP) -- En Algérie, pays où l'islam est religion d'Etat, de par la constitution, tenter de convertir un musulman à une autre religion, est désormais passible de peines de prison, après l'adoption lundi par le parlement d'une loi réglementant l'exercice religieux pour les non-musulmans.
Les membres du Conseil de la nation, la deuxième chambre du parlement, ont voté ce texte portant approbation de l'ordonnance relative aux conditions et règles régissant la pratique des rites religieux non musulmans.
Seul le représentant du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, démocrate) au sein du Conseil a voté contre. Mercredi dernier, le texte avait déjà été adopté à une écrasante majorité par les députés de l'Assemblée Populaire Nationale (APN).
La loi prévoit des peines de 2 à 5 ans de prison et une amende de 500.000 à 1.000.000 de dinars (5.000 à 10.000 euros) contre toute personne qui «incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion».
Les mêmes sanctions sont prévues contre toute personne qui «fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane».
Le texte interdit l'exercice du culte autre que musulman en «dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne l'affectation des édifices pour l'exercice du culte à l'obtention d'une autorisation préalable».
Selon le ministère des affaires religieuses, ce texte a pour objectif principal «l'interdiction du prosélytisme et des campagnes clandestines d'évangélisation».
Un prosélytisme qui est apparu, ces dernières années dans plusieurs régions algériennes, par l'intermédiaire de plusieurs missions des églises évangéliques, d'une «agressivité» religieuse jusqu'ici jamais observée en Algérie.