la TRAHISON des Bani Qourayda
Posté : 06 avr.06, 05:46
Un traité fut couché sur papier, garantissant, d’un côté, certains droits aux juifs, mais leur imposant, d’un autre côté, certaines obligations. Certaines des clauses les plus importantes de cette alliance allaient comme suit :
« Ceux qui, parmi les juifs, se sont rangés de notre côté s’assurent un traitement équitable et notre aide en cas de besoin. Il ne leur sera fait aucun tort et leurs ennemis ne recevront aucune assistance. Aucun polythéiste de Médine ne doit protéger les biens ou la vie de quelque Qouraishite que ce soit, pas plus qu’il ne doit intervenir en sa faveur contre un croyant. Les juifs, comme les croyants, devront supporter les frais de la guerre tant que celle-ci durera. Les juifs1 devront être considérés comme une seule communauté au même titre que les croyants; ils jouiront d’une liberté de culte, tout comme les croyants. Ils seront parfaitement libres de traiter avec leurs alliés et esclaves et de régler leurs affaires. »
Le traité obligeait également les deux parties à se porter mutuellement assistance en temps de guerre (dans les limites des ordres divins), à promouvoir la coopération mutuelle, la bienveillance et les relations cordiales entre les confédérés. L’une de ses clauses stipulait que si un ennemi attaquait Yathrib, les juifs et les musulmans devaient s’unir pour la défendre.2
Mais en dépit de ces engagements clairs, Houyayy bin Akhatab al-Nadir parvint à convaincre certains membres de Bani Qourayda de revenir sur leur parole et de prêter assistance à Qouraish. Lorsque Houyayy bin Akhtab vint voir les membres de Bani Qourayda pour les rallier aux alliés contre les musulmans, leur chef, Ka’b bin Asad, répondit: « J’ai toujours trouvé Mohammed honnête et digne de confiance ». Malgré tout, il manqua à sa promesse et se déchargea de tous les engagements que le traité l’obligeait à honorer.
Lorsque le Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) eut vent de la trahison de Bani Qourayda, il délégua quelques personnes avec, à leur tête, deux chefs de Aus et Khazraj, Sa’d bin Mou’adh et Sa’d bin ‘Oubada, pour vérifier l’authenticité de l’information. Ils découvrirent que la situation était en fait bien pire qu’on la leur avait décrite. Les leaders de Bani Qourayda parlèrent du Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) en termes désobligeants et dirent : « Qui est le Prophète d’Allah? Nous n’avons conclu ni pacte ni alliance avec Mohammed. »
http://www.nusrah.com/fr/Contents.aspx?AID=2955
« Ceux qui, parmi les juifs, se sont rangés de notre côté s’assurent un traitement équitable et notre aide en cas de besoin. Il ne leur sera fait aucun tort et leurs ennemis ne recevront aucune assistance. Aucun polythéiste de Médine ne doit protéger les biens ou la vie de quelque Qouraishite que ce soit, pas plus qu’il ne doit intervenir en sa faveur contre un croyant. Les juifs, comme les croyants, devront supporter les frais de la guerre tant que celle-ci durera. Les juifs1 devront être considérés comme une seule communauté au même titre que les croyants; ils jouiront d’une liberté de culte, tout comme les croyants. Ils seront parfaitement libres de traiter avec leurs alliés et esclaves et de régler leurs affaires. »
Le traité obligeait également les deux parties à se porter mutuellement assistance en temps de guerre (dans les limites des ordres divins), à promouvoir la coopération mutuelle, la bienveillance et les relations cordiales entre les confédérés. L’une de ses clauses stipulait que si un ennemi attaquait Yathrib, les juifs et les musulmans devaient s’unir pour la défendre.2
Mais en dépit de ces engagements clairs, Houyayy bin Akhatab al-Nadir parvint à convaincre certains membres de Bani Qourayda de revenir sur leur parole et de prêter assistance à Qouraish. Lorsque Houyayy bin Akhtab vint voir les membres de Bani Qourayda pour les rallier aux alliés contre les musulmans, leur chef, Ka’b bin Asad, répondit: « J’ai toujours trouvé Mohammed honnête et digne de confiance ». Malgré tout, il manqua à sa promesse et se déchargea de tous les engagements que le traité l’obligeait à honorer.
Lorsque le Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) eut vent de la trahison de Bani Qourayda, il délégua quelques personnes avec, à leur tête, deux chefs de Aus et Khazraj, Sa’d bin Mou’adh et Sa’d bin ‘Oubada, pour vérifier l’authenticité de l’information. Ils découvrirent que la situation était en fait bien pire qu’on la leur avait décrite. Les leaders de Bani Qourayda parlèrent du Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) en termes désobligeants et dirent : « Qui est le Prophète d’Allah? Nous n’avons conclu ni pacte ni alliance avec Mohammed. »
http://www.nusrah.com/fr/Contents.aspx?AID=2955